Depuis 2011, les habitants des quartiers Four à chaux et Pontaléry subissent régulièrement l’invasion des algues brunes.
La première fois que l’odeur est arrivée, j’ai cru que ma fosse septique avait un problème.
Après, j’ai remarqué que c’était les sargasses du bord de mer.
Mais c’est infernal ! C’est invivable ! J’ai dû aller chez le médecin, témoigne une riveraine de Four à Chaux.
Les sargasses recommencent à échouer sur nos côtes, depuis quelques semaines déjà.
Mais les habitants du Robert arrivent plus ou moins, à s’en accommoder.
Ca revient mais on a quand même un peu de répit.
L’année dernière, on a fait une manifestation. Ca a porté ses fruits.
Le maire a fait venir des agents qui enlèvent les sargasses ; ce qui fait qu’on en a beaucoup mois, déclare une habitante de Pontaléry.
Autre commune de la façade Atlantique également frappée par le retour des sargasses, le Marigot, dans le Nord.
Ici aussi, les algues sont retirées fréquemment. Mais les efforts fournis restent vains.
Dans le restaurant situé en face du port de pêche, on appréhende déjà la période des grandes vacances.
La municipalité fait le maximum pour enlever les sargasses. Mais on a quand même l’odeur, puisque ça arrive à vitesse grand V.
Du soir au matin, ça revient.
Il y a aussi, l’impact sur l’activité.
Le client qui va passer et qui voudrait s’arrêter, va se dire : on ira ailleurs, car on prend déjà l’odeur des sargasses, confie le restaurateur Félix Fleury.
Malgré les nombreuses enveloppes débloquées par l’Etat, pour résoudre le problème des sargasses, ces dernières années, la situation n’a pas vraiment évolué.
Lors du colloque international organisé en Guadeloupe, en octobre 2019, le ramassage des algues brunes au large, a été évoqué. Espérons que cela ne restera pas un vœu pieux