Pourquoi ne pas opérer une trêve dans la morosité qui nous sert d'identifiant depuis quelques années ?
Et voilà la nouvelle année, une de plus. La 384e depuis que la Martinique existe comme terre française. Avant, c’était Wanakaéra, la terre des Kalinago, ou Caraïbes, anéantis par les colons européens. Et encore avant, c’était la terre des Lukunu, ou Arawaks, partis vers le nord de l’archipel.
Rappel nécessaire, pour les nombreux ignorants des grandes lignes de notre histoire. Assumer le passé, douloureux ou heureux, est d’un grand secours pour vaincre la morosité ambiante. Nous souffrons singulièrement d’optimisme et de confiance en nous. Nous passons notre temps à souligner ce qui ne va pas. Notre mot favori ? Souffrance.
Puisse 2019 nous ouvrir des perspectives claires pour forger notre avenir collectif. Puissions-nous accomplir un pas de plus sur le chemin escarpé de la libération de nos pesanteurs coutumières et de nos blocages habituels. Tâchons d’affronter le vaste monde en surmontant la peur de nous-mêmes.
En 2019, pourquoi ne nous souhaiterions-nous pas de marcher vers un avenir radieux ? Ce qui nous permettrait d’oublier la tristesse, les problèmes, les difficultés, les contestations, les dysfonctionnements, les colères stériles, les vaines polémiques. Vivons comme si l’avenir nous appartient. Face aux défis qui nous attendent, faisons notre cette adresse du penseur martiniquais Édouard Glissant : « Agis dans ton lieu, pense avec le monde ! ».
Rappel nécessaire, pour les nombreux ignorants des grandes lignes de notre histoire. Assumer le passé, douloureux ou heureux, est d’un grand secours pour vaincre la morosité ambiante. Nous souffrons singulièrement d’optimisme et de confiance en nous. Nous passons notre temps à souligner ce qui ne va pas. Notre mot favori ? Souffrance.
Puisse 2019 nous ouvrir des perspectives claires pour forger notre avenir collectif. Puissions-nous accomplir un pas de plus sur le chemin escarpé de la libération de nos pesanteurs coutumières et de nos blocages habituels. Tâchons d’affronter le vaste monde en surmontant la peur de nous-mêmes.
Apprenons donc à dépasser notre complexe d'infériorité. Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone. Notre émancipation n’est pas complète quand nous en sommes encore à parler d’égalité réelle. Abandonnons tout autant notre complexe de supériorité. Nos voisins ne sont pas des peuples de seconde zone. Ils ont conquis leur émancipation par la libération, et non par l'assimilation, comme nous.Agis dans ton lieu, pense avec le monde ! (Édouard Glissant)
En 2019, pourquoi ne nous souhaiterions-nous pas de marcher vers un avenir radieux ? Ce qui nous permettrait d’oublier la tristesse, les problèmes, les difficultés, les contestations, les dysfonctionnements, les colères stériles, les vaines polémiques. Vivons comme si l’avenir nous appartient. Face aux défis qui nous attendent, faisons notre cette adresse du penseur martiniquais Édouard Glissant : « Agis dans ton lieu, pense avec le monde ! ».