Pendant la période cyclonique, entre juin et novembre, les sapeurs-pompiers de Martinique organisent plusieurs réunions entre autres avec la préfectures et les mairies sur les différents phénomènes de cette période. L’objectif est de se préparer d’un point de vue organisationnel et opérationnel.
On tient compte des informations données pour définir une stratégie d’opération.
Roselly Pepin, chef de pôle de la mise en œuvre opérationnelle
Une préparation est également réalisée dans les différents centres de secours de l’île. Les consignes de la préfecture sont retravaillées et appliquées selon des principes bien connus.
Mobilisés dès le niveau de vigilance orange
Lors de l’annonce du phénomène, les consignes à appliquer sont données en fonction des niveaux d’alerte météorologique.
L’action la plus concrète commence lors de l’annonce de la vigilance orange. Nous sommes mobilisés, le matériel est prêt, le personnel est briefé, on revoit nos groupes électrogènes les ressources et la nourriture. On attend ensuite, la vigilance rouge, qui appelle à renforcer les centres de secours, les PC, qui permettent d’assurer une intervention rapide des équipes de terrain face à un danger, sont activés dans différentes communes de l’île, à La Trinité, au François et à Fort-de-France. Ces éléments remontent au niveau de l’état-major puis à la préfecture.
Roselly Pepin
Lors du passage de la tempête, les équipes n’interviennent qu’en cas d’extrême urgence, il faut avant tout protéger le personnel.
Nous ne sommes pas à l’abri de projectiles, de chutes d’arbres qui peuvent endommager les véhicules et nous mettre en danger, en cas d’extrême urgence on peut prendre la décision d’engager les moyens mais sans que le personnel ne soit en danger.
Le chef de pôle évoque également les possibles dégâts, comme des glissements de terrain, des inondations, des ruptures électriques.
Beaucoup de secteurs sont sensibles aux inondations. La RN5 et la partie basse de Rivière Salée. On peut aussi citer Rivière Pilote qui subit des inondations régulières. Le François, le Lorrain, Grand Rivière, Saint Pierre, le Prêcheur, avec des risques de vagues submersibles. Il y a aussi les glissements de terrain, sur certaines zones en pente dans toute la Martinique.
Les équipes de sapeurs-pompiers rappellent qu’il faut se protéger, se prémunir de denrée alimentaire, d’une trousse de secours. Mettre aussi ses documents important en lieu sûr et d’avoir sur soi un peu de liquide. Les informations sur l’avancé du phénomène seront transmises par le biais d’internet, à la radio et à la télévision.