Jean Maran vient de fêter son siècle. Ce vétéran de la politique martiniquaise qui a fait la guerre de 39-45, a été conseiller général, député et maire de la ville de Sainte-Luce durant près de 30 ans.
Ce 8 mai 2020, Jean Maran a fêté son centième anniversaire en petit comité, avec quelques proches et amis. Son siècle a notamment été marqué par une vie politique intense jusqu’en 1994, année où l’ancien député et maire de Sainte-Luce a exercé son dernier mandat d’élu.
Depuis quelques mois, l’ex engagé de guerre (de 1943 à 1945), se déplace en fauteuil roulant après avoir perdu la vue, ce qui le prive de lecture, son passe-temps favori.
Parmi les revers de sa longue vie publique, Jean Maran a dû subir une opération sur les cordes vocales, après sa campagne législative de 1986. Depuis cette intervention chirurgicale, sa voix est restée éraillée, ce qui ne l’a pas empêché de poursuivre son action politique jusqu’en 1994, en tant que conseiller général. Quatre ans auparavant, il a perdu son fauteuil de maire face à Louis Crusol. Jean Maran avoue être "heureux d’avoir atteint cet âge". Il espère aujourd’hui que ses "chers lucéens" comme il dit, lui témoignent leur reconnaissance, après avoir administré la ville de Sainte-Luce durant près de 30 ans.
Mais en dépit de son grand âge, "il reste encore attentif à l'actualité en général et particulièrement à la vie politique locale et ses acteurs", nous confie son fils Jean-Marcel, qui a hérité de son père le goût de la politique.
- De 1943 à 1945 :Engagement et participation active à la 2e guerre mondiale, de 43 à dec 45.
- 1946 : retour à la vie civile en tant qu’enseignant de français.
- 1948 : adhésion à la S.F.I.O
- 1953 : premiers combats politiques à Rivière-Pilote contre le maire Sauphanor...Élu conseiller municipal d'opposition jusqu'en 1960.
- Créateur du 1er corps de Sapeurs-pompiers volontaires de Rivière-Pilote durant cette periode.
- 1964 : élu conseiller général de Ste-Luce.
- 1965 : élu maire de la commune de Sainte-Luce
- 1974 : il soutient Valéry Giscard-d’Estaing contre François Mitterrand.
- 1977 : Sénateur suppléant de Roger Lise...la même année, il crée l'U.D.F Martinique dont il sera le président jusqu'en 1990.
Il est président de l'association des maires de Martinique jusqu'en 1990. Il a aussi été président du SIVOM-Sud (aujourd'hui L'Espace-Sud) jusqu'en 1990.
- 1979 : élu 1e vice-président du Conseil Général.
- Déc 1980 : il reçoit les époux Giscard à Ste-Luce pour le réveillon
- 1983 : conseiller régional de Martinique jusqu'en 1985
- 1986 : élu député sous le gouvernement Chirac ; il a été rapporteur du projet de "Loi Programme pour l'Outre-mer" mettant en place la "Parité sociale".
- 1988 : il est battu aux législatives par Louis-Joseph Dogué.
- 1989 : il est réélu aux élections municipales de Ste-Luce, scrutin ensuite annulée.
- 1990 : il est battu à la municipale par Louis Crusol.
- 1994 : fin de son mandat de conseiller général.
Ses distinctions :
- Chevalier de la Légion d'honneur,
- Chevalier de l'ordre National du Mérite,
- Chevalier des Palmes Académiques,
- Médaillé de bronze, d'argent, de vermeille et d'or de l'O.N.A.C (dont il est le président d'honneur de la section départementale).
- Multi médaillé militaire.
Pour fêter son centenaire, Jean Maran a aussi invité l’actuel maire de Sainte-Luce, Nicaise Monrose, et son ex collègue sénateur, Roger Lise.Ça le ronge, le fait de rester dans son fauteuil, car il aurait préféré être aussi en forme que son cerveau. Il y a environ 7 mois, la lecture était son principal loisir.
Mais malgré son handicap visuel, il suit régulièrement les informations en radio, à l’aide d’écouteurs Bluetooth (...).
Mon père est aussi un grand amateur de musique. Sa préférence c’est le boléro.
(Jean-Claude Maran).
100 ans marqués aussi par des épreuves
Parmi les revers de sa longue vie publique, Jean Maran a dû subir une opération sur les cordes vocales, après sa campagne législative de 1986. Depuis cette intervention chirurgicale, sa voix est restée éraillée, ce qui ne l’a pas empêché de poursuivre son action politique jusqu’en 1994, en tant que conseiller général. Quatre ans auparavant, il a perdu son fauteuil de maire face à Louis Crusol. Jean Maran avoue être "heureux d’avoir atteint cet âge". Il espère aujourd’hui que ses "chers lucéens" comme il dit, lui témoignent leur reconnaissance, après avoir administré la ville de Sainte-Luce durant près de 30 ans.
Mais en dépit de son grand âge, "il reste encore attentif à l'actualité en général et particulièrement à la vie politique locale et ses acteurs", nous confie son fils Jean-Marcel, qui a hérité de son père le goût de la politique.
L’essentiel du parcours de Jean Maran :
- De 1943 à 1945 :Engagement et participation active à la 2e guerre mondiale, de 43 à dec 45.
- 1946 : retour à la vie civile en tant qu’enseignant de français.
- 1948 : adhésion à la S.F.I.O
- 1953 : premiers combats politiques à Rivière-Pilote contre le maire Sauphanor...Élu conseiller municipal d'opposition jusqu'en 1960.
- Créateur du 1er corps de Sapeurs-pompiers volontaires de Rivière-Pilote durant cette periode.
- 1964 : élu conseiller général de Ste-Luce.
- 1965 : élu maire de la commune de Sainte-Luce
- 1974 : il soutient Valéry Giscard-d’Estaing contre François Mitterrand.
- 1977 : Sénateur suppléant de Roger Lise...la même année, il crée l'U.D.F Martinique dont il sera le président jusqu'en 1990.
Il est président de l'association des maires de Martinique jusqu'en 1990. Il a aussi été président du SIVOM-Sud (aujourd'hui L'Espace-Sud) jusqu'en 1990.
- 1979 : élu 1e vice-président du Conseil Général.
- Déc 1980 : il reçoit les époux Giscard à Ste-Luce pour le réveillon
- 1983 : conseiller régional de Martinique jusqu'en 1985
- 1986 : élu député sous le gouvernement Chirac ; il a été rapporteur du projet de "Loi Programme pour l'Outre-mer" mettant en place la "Parité sociale".
- 1988 : il est battu aux législatives par Louis-Joseph Dogué.
- 1989 : il est réélu aux élections municipales de Ste-Luce, scrutin ensuite annulée.
- 1990 : il est battu à la municipale par Louis Crusol.
- 1994 : fin de son mandat de conseiller général.
Ses distinctions :
- Chevalier de la Légion d'honneur,
- Chevalier de l'ordre National du Mérite,
- Chevalier des Palmes Académiques,
- Médaillé de bronze, d'argent, de vermeille et d'or de l'O.N.A.C (dont il est le président d'honneur de la section départementale).
- Multi médaillé militaire.