Une trentaine de Martiniquais bloqués à l'aéroport de Belém au Brésil

Un groupe de Martiniquais bloqué à Belem au Brésil.
Depuis le samedi 28 septembre, un groupe de Martiniquais est bloqué dans la ville de Belém au Brésil. Annulé à deux reprises consécutives, le vol retour de la compagnie Air France ne pourra décoller, peut-être, que mardi prochain (1er octobre).

Il s’agit du vol AF 603, nous a indiqué une passagère jointe par téléphone depuis le Brésil. Initialement prévu pour un retour en Martinique hier, samedi 28 septembre, ce vol a été annulé explique la voyageuse.

Air France nous a dit qu’on serait repartis aujourd’hui (dimanche 29 septembre, ndlr). Mais quand on est arrivés à l’aéroport ils nous ont annoncé qu’on ne repart pas mais qu’on repartirait peut-être, éventuellement, mardi prochain.

Une passagère du vol AF 603

Un groupe de Martiniquais bloqué à Belem au Brésil. ©DR

Selon la voyageuse, l’explication donnée à cette annulation de vol a été que l’avion a heurté un chariot élévateur au sol et qu’une réparation était donc nécessaire. Une passagère qui déplore grandement la situation qu’elle décrit.

Ils ne nous hébergent pas et ne prennent pas en charge la nourriture. La nuit dernière j’ai des collègues qui ont dormi sur des fauteuils de l’aéroport de Belém. Pour le moment AIR France ne répond pas et les interlocuteurs sur place ne sont pas à même de nous dire quoi que ce soit, ils disent que ce n’est pas eux. On devait transiter par la Guyane, d’ailleurs il y a un groupe de Guyanais qui est dans le même cas que nous.

Cette passagère ajoute que le groupe devra assumer de nouvelles dépenses d’ici mardi prochain. Et elle exprime son désarroi.

On a encore réservé, à nos frais, un hébergement parce qu’on ne va pas dormir encore sur les fauteuils de l’aéroport. Mais là on ne sait plus quoi faire.

Selon cette voyageuse le groupe de Martiniquais compte une trentaine de personnes, qui ont toutes pu trouver un hébergement jusqu’à mardi prochain.

Nous avons essayé de joindre la compagnie aérienne pour connaître leur position sur cette situation. Mais sans succès au moment de la publication de cet article.