Un amas de sable et d’algues sargasses de plus de trois mètres d’épaisseur, selon les professionnels, voilà la cause des tourments des marins-pêcheurs du Vauclin.
Nolhan est marin-pêcheur, mais il organise également des balades en mer. Sa sortie du jour est compromise. Quant à Manuel, depuis deux semaines, il regarde la mer et son embarcation, impuissant devant ce mélange qui finit par envaser le port de pêche de la commune. Environ quarante professionnels de la mer subissent cette situation.
Un phénomène récurrent
Depuis plusieurs années maintenant, le phénomène est récurrent.
Face au désarroi des pêcheurs la municipalité affirme prendre des dispositions pour les accompagner. Une enveloppe de 40 000 euros, nous dit-on. 20 000 euros en janvier et autant en février, déjà dépensés pour le ramassage des algues brunes, mais il faudrait aller plus loin.
Les pêcheurs vauclinois disent vouloir simplement aller travailler. Dans l’attente d’une intervention, ils patientent.
Même le système D ne peut venir à bout de ce qui, à marée basse, devient une plage.