Les problèmes ont commencé dès la première escale à Belize. Une visite dans une plantation de cacao dans le sud du pays, a été annulée. Les habitants ont interdit l’atterrissage de l’hélicoptère royal sur leur terrain de football.
Les villageois sont également en conflit avec une ONG britannique, soutenue par le Prince William, dont l’acquisition des terres à Belize fait polémique dans la région.
Des manifestations à la Jamaïque
L’arrivée du couple à la Jamaïque, deuxième escale de la visite officielle, a provoqué des manifestations. Les membres du comité de réparations ont demandé des excuses formelles de la part de la monarchie britannique et des réparations pour l’esclavage.
On nous doit des milliards pour l’exploitation et la colonisation de nos ancêtres,
Ras Iyah V, militant pour la demande de réparation
Le discours du Prince William n'a pas apaisé
Lors de son discours à la résidence du gouverner-général, le Prince William a exprimé sa tristesse profonde concernant l’esclavage qui a entaché l’histoire de la Grande Bretagne.
Selon les historiens britanniques, entre 1690 et 1807, 6 millions africains ont été transportés aux Amériques à bord des bateaux britanniques. La famille royale et le parlement de Londres, ont tout fait pour protéger la traite transatlantique.
C’est trop facile et pas très courageux de condamner l’esclavage sans faire des actions concrètes.
Lisa Hanna, membre de l’opposition jamaïcaine
Andrew Holness, Premier ministre de la Jamaïque, a informé le Prince William que son pays commencera le processus pour devenir une République. La Reine d’Angleterre ne sera plus le chef d’État du pays.
Nous sommes très contents de vous voir et j’espère que vous avez apprécié l’accueil chaleureux des jamaïcains. Mais nous allons de l’avant.
Andrew Holness, Premier ministre de la Jamaïque
Dernière escale aux Bahamas
La visite officielle du Prince William et sa femme s'achève aux Bahamas. Le couple sera sur place le 25 mars 2022, jour du 15e anniversaire de la Journée Internationale de commémoration des victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique des esclaves.
74% des habitants des Bahams qui ont participé à un sondage en ligne, estiment que le gouvernement n’aurait jamais dû financer la visite royale.