La compagnie réunionnaise dit avoir trouvé l’appareil adéquat pour une liaison sans escale, ou avec une courte escale à Nairobi, selon les saisons
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Tous les mahorais se souviennent de cet échange épique entre l’ancien président du conseil général de Mayotte Younoussa et Lionel Jospin alors premier ministre de Jacques Chirac. « Quand je viens de Paris et que m’aperçois que je dois d’abord survoler Mayotte, aller à la Réunion pour enfin revenir, j’ai envie de sauter de l’avion… ». Et Jospin se prononcera pour l’allongement de la piste de Pamandzi pour pouvoir accueillir les gros porteurs venus directement de métropole.
Depuis, une compagnie a ouvert une ligne direct entre Paris et Mayotte, mais dans l’autre sens, pas encore. Deux écueils sont avancés jusqu’à ce jour : un problème de quantité de carburant, à Mayotte il n’y aurait pas assez de stock pour faire le plein et aussi, un problème de remplissage des appareils. Les compagnies, notamment Air Austral, craignaient qu’il n’y ait pas assez de passagers, régulièrement. Bref, la ligne ne serait pas rentable.
La compagnie réunionnaise vient de présenter son plan de vol :
Ça sera un Boeing 780, une nouvelle génération d’une capacité de 262 passagers ; 2 vols par semaine en programme de base, en haute saison la fréquence sera augmentée. Mais Jean-Marc Grazzini, directeur général adjoint chargé des affaires commerciales précise que le vol direct devra s’adapter aux changements saisonniers : à partir du mois de septembre, une escale technique sera mise en place à Nairobi pour rajouter du carburant. Une fois les vents favorables revenus, l’escale sera supprimée.
Les prix seront les mêmes que ceux pratiqués aujourd’hui par la compagnie ; c’est le gain de temps que les responsables d’Air Austral mettent en avant : 17 heures 30 aujourd’hui avec l’escale réunionnaise contre 9 heures à 11 heures (avec l’escale kényane) selon les saisons.
La baisse du prix des carburants ne peut pas être répercutée sur le prix des billets d'avion affirme le responsable financier d’Air Austral. « A Mayotte, le fuel est 40% plus cher que partout ailleurs ».
Depuis, une compagnie a ouvert une ligne direct entre Paris et Mayotte, mais dans l’autre sens, pas encore. Deux écueils sont avancés jusqu’à ce jour : un problème de quantité de carburant, à Mayotte il n’y aurait pas assez de stock pour faire le plein et aussi, un problème de remplissage des appareils. Les compagnies, notamment Air Austral, craignaient qu’il n’y ait pas assez de passagers, régulièrement. Bref, la ligne ne serait pas rentable.
La compagnie réunionnaise vient de présenter son plan de vol :
Ça sera un Boeing 780, une nouvelle génération d’une capacité de 262 passagers ; 2 vols par semaine en programme de base, en haute saison la fréquence sera augmentée. Mais Jean-Marc Grazzini, directeur général adjoint chargé des affaires commerciales précise que le vol direct devra s’adapter aux changements saisonniers : à partir du mois de septembre, une escale technique sera mise en place à Nairobi pour rajouter du carburant. Une fois les vents favorables revenus, l’escale sera supprimée.
Les prix seront les mêmes que ceux pratiqués aujourd’hui par la compagnie ; c’est le gain de temps que les responsables d’Air Austral mettent en avant : 17 heures 30 aujourd’hui avec l’escale réunionnaise contre 9 heures à 11 heures (avec l’escale kényane) selon les saisons.
La baisse du prix des carburants ne peut pas être répercutée sur le prix des billets d'avion affirme le responsable financier d’Air Austral. « A Mayotte, le fuel est 40% plus cher que partout ailleurs ».