Une dizaine de femmes se retrouvent tous les jours, sous le soleil tapant de la mangrove de
Bandrélé, pour produire du sel. Une pratique ancestrale, qui demande beaucoup de patience, car il faut attendre la saison sèche lorsque l’eau salée est évaporée.
Il y a des gens qui viennent ici dès le mois de mai, mais ils ne trouvent pas grand-chose. C’est au mois de juillet que le sol est bien sec.
Anissati Omar
La native de Bandrélé est expérimentée dans le domaine. “ Chaque matin, on vient ici pour gratter du Limon. Le limon c’est la terre qui se trouve dans les marécages. Il n’y a que la pluie qui nous fera quitter les lieux ”.
À Bandrélé, un atelier produit au minimum 10 kilos de sel par jour
La récupération du Limon est la première étape d’un long processus de filtrage et d'évaporation. “Après avoir filtré le limon, on le met sur le feu et on laisse le liquide s'évaporer pendant une bonne quinzaine d’heures, pour obtenir du sel”.
Quinze petits ateliers de productions sont actifs pour cette saison à Bandrélé entre la mangrove et le terrain de football du village. Un atelier produit au minimum 10 kilos de sel par jour.