Les organisateurs de la grève contre l’insécurité à Mayotte ont entamé la phase des négociations avec le préfet Dominique Sorain et ses experts. Ils ont décidé de lever les barrages. La grève générale n'est pas terminée pour autant.
Le négociateur du gouvernement a averti : « Il y a des choses qui peuvent être faites dans les jours à venir, elles seront visibles ». Il a pris comme exemple le renfort en personnels soignants au Centre hospitalier de Mayotte, ou encore l’augmentation des effectifs de policiers et gendarmes. Mais certains dossiers exigent plus de temps. C’est le cas de la construction du réseau routier ou d’établissements scolaires. Un discours qu’une partie de la base des manifestants n’entend pas forcément. Elle aurait aimé que la délégation reçue en préfecture soit beaucoup plus tenace.
C’est une phase compliquée qui vient de s’ouvrir pour les leaders de l’intersyndicale et du collectif. Il va falloir que les responsables syndicaux, aguerris à l’exercice de la négociation, et les porte-paroles du collectif pour les intérêts de Mayotte déploient toute leur science pour obtenir enfin des engagements concrets de la part du délégué du gouvernement et sa « dream-team » intergouvernementale afin de calmer l’impatience de la grande majorité des grévistes. La décision de lever les barrages n'a pas été facile à prendre lundi soir à Démbéni.
C’est une phase compliquée qui vient de s’ouvrir pour les leaders de l’intersyndicale et du collectif. Il va falloir que les responsables syndicaux, aguerris à l’exercice de la négociation, et les porte-paroles du collectif pour les intérêts de Mayotte déploient toute leur science pour obtenir enfin des engagements concrets de la part du délégué du gouvernement et sa « dream-team » intergouvernementale afin de calmer l’impatience de la grande majorité des grévistes. La décision de lever les barrages n'a pas été facile à prendre lundi soir à Démbéni.