Saïd Omar Dahalani est un prédicateur, voire un provocateur, populaire. Le journal comorien « Al -Watwan » lui consacre un article dans son édition de vendredi. Les propos tenus dans une mosquée de Moroni font le buzz sur les réseaux sociaux. Le prêcheur explique aux fidèles que « s’ils ne frappent pas leur épouse, elle ne les respectera jamais ».
« L’époux doit trouver la possibilité de la gifler, ne serait-ce qu’une seule fois » poursuit-il, « sinon, elle n’aura jamais peur de lui ». Le prédicateur estime que les violences conjugales sont une preuve d’amour. « Un mari qui n’aime plus sa femme la répudie. S’il en vient à la frapper, c’est qu’il cherche une solution ».
A un fidèle qui demande ce qui se passe « si l’épouse rend le coup », le religieux répond : « Cela voudrait dire qu’elle est son égale. Dans une telle situation, l’époux doit alors s’assurer d’avoir avec lui un bout de bois ».
Ces déclarations provoquent un véritable pataquès de réactions… pour ou contre les propos du prédicateur. Dans le même article de « Al-Watwan », un théologien comorien reconnu qui vit en France, Mohamed Bajrafil, clame son dégoût pour cette interprétation du livre saint.