C’est Noel avant l’heure pour 700 élèves de la cité scolaire de Bandrélé. Ils ont reçu une gourde en inox, produit du labeur des terminales bac pro commerce. Ils ont entrepris le projet "je protège mon corps et mon ile: j’utilise ma gourde", l’an dernier.
Ça y est ! C’est aujourd’hui la distribution des gourdes en inox ! C’est la dernière étape, la concrétisation du projet « je protège mon corps et mon île : j’utilise ma gourde ». L’attribution des gourdes réutilisables vient couronner de succès un projet porté de bout en bout par les lycéens.
“C’est une très bonne idée, elle nous permet de réduire nos déchets et de protéger notre environnement. D’ailleurs je félicite les terminales bac pro de l’année dernière qui ont eu cette idée. Le projet a été finalisé cette année par les bac pro commerce et nous en profitons tous“ se réjouit Asfane, déléguée de classe de la terminale 1 du lycée de Bandrélé.
Kelly, elle, utilisait jusqu’à présent des bouteilles en plastiques. “Je la trouve très belle puisqu’il y a la carte de Mayotte dessus. Elle nous représente. La particularité c’est qu’elle n’est pas en plastique et ça c’est très écologique. L’eau va rester fraiche. Je compte l’utiliser tous les jours, puisqu’on boit de l’eau de tous les jours et je l’amènerais dans mon sac“ promet la lycéenne.
Rachel, élève de terminale n’osait pas utiliser de gourdes, dont la connotation était trop enfantine selon elle. Maintenant que tous vont l’adopter, plus de complexes à avoir. “J’avais une gourde en maternelle mais maintenant j’utilise des bouteilles en plastiques. Cette initiative est bien, surtout avec la crise sanitaire, on n’aura plus à partager les bouteilles d’eau “ raisonne la jeune fille. Aurélie Girard et sa collègue Marie Aimard sont les professeurs à l’origine du projet. “ C’est un projet qui a été initié l’année dernière à peu près à cette époque par la classe de terminale. C’est la classe de 1ere bac pro métiers du commerce et de la vente qui l’a repris."Nous avons vécu l’épisode de confinement, ce qui a bloqué l’acheminement des gourdes. Nous avions prévu cette cérémonie à la fin de l’année scolaire. Et voilà, c’est un long parcours, mais un parcours qui s’achève par une belle récompense, un beau succès de la part de nos élèves et de ce projet “ se félicite Aurélie Girard. Toute cette aventure ne fut pas un long fleuve tranquille. Nicolas Le Tacon, le directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques, a suivi toutes les phases du projet. “Les périodes de doutes, parce que certains élèves étaient en difficultés pour chercher des partenaires lorsqu’ils demandaient une aide financière pour les gourdes et que les portes se fermaient. Encore des doutes pour la partie financière du projet. (…) La cité scolaire avait un compte bancaire bloqué dans une banque il a fallu en changer. (…)Des périodes de doutes pour choisir le fournisseur. Un fournisseur qui aurait suffisamment de trésorerie pour acheter les gourdes et attendre 60 jours et la livraison des gourdes dans l’établissement pour se faire payer. Des périodes de doutes comme hier quand toute notre organisation tombait à l’eau faute d’élèves transportés avec les problèmes de bus “ énumère le DDFPT du lycée polyvalent de Bandrélé. Mais ces moments difficiles font place aujourd’hui à des moments de joie et d’euphorie. “Félicitations aux élèves et aux équipes pédagogiques ! C’est important de construire des projets. C’est une manière d’apprendre. J’imagine que vous avez beaucoup appris sur le cycle de l’eau, la pollution, sur tous les enjeux sur cette île en termes de politique environnementale et au-delà sur ce qui se passe sur cette planète, le réchauffement climatique, sur tout ce qui nous menace“ déclare Gilles Halbout, Recteur de Mayotte.
Ces gourdes pourraient aider à la réduction de consommation de sodas en canettes et en bouteilles. “Les sodas c’est notre spécialité. On en consomme beaucoup. Avec les gourdes, on mettra de l’eau dedans et on évitera les sodas ainsi on évitera le diabète et on se gardera en bonne santé. “ La vocation du lycée c’est d’apprendre beaucoup de choses mais également de projeter les élèves vers des métiers. “ Donc il faut montrer que les métiers de l’eau, ce sont les métiers de demain. L’ile est en construction, l’éducation nationale aussi se développe. Nous sommes dans une logique de pôle de métiers et derrière nous allons construire des formations adaptées aux besoins de l’île, aux besoins de demain, notamment des BTS et qui sait plus tard, des écoles d’ingénieurs“ espère Gilles Halbout, Recteur de Mayotte.
Coût total du projet : 12 000 euros, dont 75% financé par l’Education nationale et 3000 euros grâce à des financements privés. Les partenaires ont rapidement répondu oui à la demande de fonds pour payer ces gourdes. Ensuite, le Rectorat a dit on va vous aider. Et ils ont payé la totalité de l’addition “ se réjouit Joseph Buisan le proviseur du lycée de Bandrélé.
1109 gourdes restent encore à financer pour les élèves du lycée général et les collégiens de Bandrélé. Ce sera le projet de la nouvelle promotion, afin que chaque élève protège son corps et son ile, en utilisant sa gourde.
Kelly, elle, utilisait jusqu’à présent des bouteilles en plastiques. “Je la trouve très belle puisqu’il y a la carte de Mayotte dessus. Elle nous représente. La particularité c’est qu’elle n’est pas en plastique et ça c’est très écologique. L’eau va rester fraiche. Je compte l’utiliser tous les jours, puisqu’on boit de l’eau de tous les jours et je l’amènerais dans mon sac“ promet la lycéenne.
Rachel, élève de terminale n’osait pas utiliser de gourdes, dont la connotation était trop enfantine selon elle. Maintenant que tous vont l’adopter, plus de complexes à avoir. “J’avais une gourde en maternelle mais maintenant j’utilise des bouteilles en plastiques. Cette initiative est bien, surtout avec la crise sanitaire, on n’aura plus à partager les bouteilles d’eau “ raisonne la jeune fille. Aurélie Girard et sa collègue Marie Aimard sont les professeurs à l’origine du projet. “ C’est un projet qui a été initié l’année dernière à peu près à cette époque par la classe de terminale. C’est la classe de 1ere bac pro métiers du commerce et de la vente qui l’a repris."Nous avons vécu l’épisode de confinement, ce qui a bloqué l’acheminement des gourdes. Nous avions prévu cette cérémonie à la fin de l’année scolaire. Et voilà, c’est un long parcours, mais un parcours qui s’achève par une belle récompense, un beau succès de la part de nos élèves et de ce projet “ se félicite Aurélie Girard. Toute cette aventure ne fut pas un long fleuve tranquille. Nicolas Le Tacon, le directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques, a suivi toutes les phases du projet. “Les périodes de doutes, parce que certains élèves étaient en difficultés pour chercher des partenaires lorsqu’ils demandaient une aide financière pour les gourdes et que les portes se fermaient. Encore des doutes pour la partie financière du projet. (…) La cité scolaire avait un compte bancaire bloqué dans une banque il a fallu en changer. (…)Des périodes de doutes pour choisir le fournisseur. Un fournisseur qui aurait suffisamment de trésorerie pour acheter les gourdes et attendre 60 jours et la livraison des gourdes dans l’établissement pour se faire payer. Des périodes de doutes comme hier quand toute notre organisation tombait à l’eau faute d’élèves transportés avec les problèmes de bus “ énumère le DDFPT du lycée polyvalent de Bandrélé. Mais ces moments difficiles font place aujourd’hui à des moments de joie et d’euphorie. “Félicitations aux élèves et aux équipes pédagogiques ! C’est important de construire des projets. C’est une manière d’apprendre. J’imagine que vous avez beaucoup appris sur le cycle de l’eau, la pollution, sur tous les enjeux sur cette île en termes de politique environnementale et au-delà sur ce qui se passe sur cette planète, le réchauffement climatique, sur tout ce qui nous menace“ déclare Gilles Halbout, Recteur de Mayotte.
“Nous espérons grâce à ce projet voir un changement de consommation. Une consommation plus éco-responsable. Que les élèves boivent de l’eau, ils ont la chance d’avoir des fontaines avec de l’eau fraîche et filtrée. Donc voilà, c’est donner de l’importance à la consommation d’eau, à la réduction des déchets. Eviter le plastique, voir réduire totalement le plastique et la consommation de soda“ annonce Aurélie Girard professeur au lycée polyvalent de Bandrélé.“L’écologie et le réchauffement climatique sont au cœur des préoccupations. Oui, l’écologie est importante, la préservation de l’environnement de la belle île de Mayotte est importante. J’espère qu’il y aura d’autres projets dans ce sens"
Ces gourdes pourraient aider à la réduction de consommation de sodas en canettes et en bouteilles. “Les sodas c’est notre spécialité. On en consomme beaucoup. Avec les gourdes, on mettra de l’eau dedans et on évitera les sodas ainsi on évitera le diabète et on se gardera en bonne santé. “ La vocation du lycée c’est d’apprendre beaucoup de choses mais également de projeter les élèves vers des métiers. “ Donc il faut montrer que les métiers de l’eau, ce sont les métiers de demain. L’ile est en construction, l’éducation nationale aussi se développe. Nous sommes dans une logique de pôle de métiers et derrière nous allons construire des formations adaptées aux besoins de l’île, aux besoins de demain, notamment des BTS et qui sait plus tard, des écoles d’ingénieurs“ espère Gilles Halbout, Recteur de Mayotte.
Coût total du projet : 12 000 euros, dont 75% financé par l’Education nationale et 3000 euros grâce à des financements privés. Les partenaires ont rapidement répondu oui à la demande de fonds pour payer ces gourdes. Ensuite, le Rectorat a dit on va vous aider. Et ils ont payé la totalité de l’addition “ se réjouit Joseph Buisan le proviseur du lycée de Bandrélé.
La cité scolaire compte 1809 élèves. Tout le lycée professionnel ainsi qu’une partie du lycée général a été équipé ce jour. L’objectif à terme : étendre ce projet à l’ensemble de la cité scolaire.“Continuer à avoir des projets, continuer à avoir de l’ambition et vous verrez qu’il y a plein de portes qui ne demandent qu’à être ouvertes. “
1109 gourdes restent encore à financer pour les élèves du lycée général et les collégiens de Bandrélé. Ce sera le projet de la nouvelle promotion, afin que chaque élève protège son corps et son ile, en utilisant sa gourde.