Cyclone Chido : des maillots de l'Olympique de Marseille proposés aux enchères pour aider Mayotte

L'Olympique de Marseille se mobilise aussi pour Mayotte
Le club marseillais a annoncé que les maillots portés par ses joueurs dimanche lors du match contre Saint-Etienne seront revendus pour aider les sinistrés du cyclone Chido.

Les maillots portés par les joueurs de l'OM hier, dimanche 22 décembre, en Coupe de France contre Saint-Etienne seront vendus aux enchères afin de venir en aide aux sinistrés de Mayotte, ravagée la semaine dernière par le cyclone Chido, a annoncé samedi le club marseillais.

"Les fonds collectés sur notre plateforme partenaire MatchWornShirt seront reversés (...) au Secours populaire français qui intervient sur place avec ses partenaires associatifs locaux", a expliqué l'OM dans un communiqué.

Une "longue histoire commune"

L'Olympique de Marseille et Mayotte partagent une longue histoire commune, notamment marquée par la présence de nombreux supporters olympiens sur place mais aussi le passage en Bleu et Blanc dans les années 2000, de Toifilou Maoulida.

Olympique de Marseille, dans un communiqué

Des Mahorais dans l'effectif

Attaquant de l'OM de 2006 à 2007, mais aussi de Rennes, Montpellier ou Monaco, Maoulida est né à Mayotte. Keyliane Abdallah, l'un de ses neveux, qui a également grandi entre Mayotte et Marseille, fait actuellement partie de l'effectif de l'OM.

C'est également le cas de Raimane Daou, né à Mayotte et international pour les Comores, l'archipel voisin de Mayotte, au large de l'Afrique de l'Est.

Le soutien du président Pablo Longoria au peuple mahorais 

"Le président, Pablo Longoria, et toutes les composantes du club, apportent tout leur soutien au peuple Outre-mer ainsi qu'aux proches de ces deux joueurs, touchés par cette situation tragique, et s'associent à la douleur de toutes les victimes et de leurs familles", ajoute l'OM, dans son communiqué.

Une semaine après le passage du cyclone Chido, le bilan provisoire s'élève à 35 morts et quelque 2 500 blessés, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Mais "il est vraisemblable qu'il y ait beaucoup plus de victimes", a reconnu Emmanuel Macron, rappelant qu'une mission avait été diligentée pour établir un bilan exact.