Après le rétablissement des réseaux d'eau et d'électricité, c'est aussi l'une des priorités affichées par les autorités, et en particulier par le président Emmanuel Macron, dans la gestion de l'après-Chido.
À Mayotte, la couverture téléphonique serait rétablie à hauteur de 63%, ce lundi 23 décembre, selon les deux principaux opérateurs présents dans l’archipel dévasté lors du passage du cyclone Chido, il y a un peu plus d'une semaine.
Regardez le reportage ci-dessous :
Quelles villes sont concernées ?
À ce jour, les zones des villes listées ci-après sont partiellement, à totalement couvertes, en réseau mobile : Pamandzi, Dzaoudzi, Mamoudzou, Koungou, Dembeni, Bandrele, Ouangani, Sada, Tsingoni, Chiconi, Boueni, Chirongui et Kani Keli.
"On a à peu près toute la partie Petite-Terre et toute la partie Ouest et Sud de Grande-Terre qui est couverte. Le réseau a subi de très graves dégâts. Il y a des antennes qui ont été coupées en deux ce qu'on n'a vécu par exemple sur un cyclone comme Belal à La Réunion", ajoute André Martin, Directeur général d'Orange Réunion-Mayotte.
Regardez cette carte détaillant l'état du réseau de téléphonie à Mayotte, les parties colorées correspondant aux zones couvertes :
Des milliers de cartes SIM à distribuer, en plus du recours au satellite
Orange et SFR continuent donc d’œuvrer au rétablissement de la situation, l’un en misant sur la distribution de plus de 4 000 cartes SIM avec le soutien de la Croix Rouge, et l'autre sur les liaisons satellitaires.
"Ce sont des antennes satellitaires qu'on met en place et ensuite derrière on branche nos équipements actifs qui nous permettront de remettre en service les antennes mobiles, explique Arnaud Damour, le directeur Entreprise chez SFR. Évidemment, si on manque d'énergie, on mettra en place des solutions de batterie. On est en train de réapprovisionner nos stocks de Mayotte via nos stocks de La Réunion".
Pour rappel, les différents opérateurs parmi lesquels également, Only, ont décidé de ne plus facturer les communications téléphoniques en cette période de crise.