Cyclone Chido : le ministère de l'Intérieur annonce l'envoi de renfort dès ce dimanche à Mayotte

Alors que l'alerte rouge est toujours en vigueur à Mayotte après le passage du cyclone Chido, le plus violent depuis 1934 dans l'île, les dégâts sont importants. Le ministère de l'Intérieur a annoncé l'envoi de 110 professionnels de la sécurité civile. Trois tonnes de matériels seront aussi déployés.

Les Mahorais n'ont pas encore eu l'occasion de constater les dégâts causés par le passage du cyclone Chido, l'alerte rouge étant toujours en vigueur. Le phénomène laisse derrière lui des paysages de désolation, dans un département particulièrement vulnérable aux aléas naturels. Le ministère de l'Intérieur a annoncé dans un communiqué l'envoi de 110 professionnels de la sécurité civile, et une trentaine de pompiers de La Réunion. Une mission d'appui de quatre experts sera aussi dépêchée, ainsi que trois tonnes de matériel. Ces ressources seront déployées sur le territoire dès ce dimanche 15 décembre.

"Je suis de près la situation à Mayotte", indique le président Emmanuel Macron. " Mahorais, tout le pays est à vos côtés. Des renforts sont là, d’autres arriveront demain. L’heure est à l’urgence. Nous serons là aujourd’hui comme demain." Message similaire du côté du nouveau Premier ministre, François Bayrou. Il a indiqué "se tenir informé heure par heure" de l'évolution de la situation. "L'État continue de mobiliser l’ensemble de ses moyens pour être auprès de nos compatriotes de Mayotte. J’appelle la population à la plus grande prudence", indique-t-il sur ses réseaux sociaux.

Les secours ne peuvent intervenir que depuis ce samedi matin, après l'annonce par la préfecture du passage de l'alerte violette à l'alerte rouge. Le bilan matériel et surtout humain n'est pas encore connu. "S'il n'y a pas de morts ou de blessés, ça serait vraiment un miracle", résume sur Franceinfo le président de l'association des maires de Mayotte, Madi Madi Souf. "Tout a été rasé du côté de Mamoudzou et même les toitures en tôle des bâtiments administratifs sont partis. Une partie des bureaux de la mairie de Mamoudzou est partie. Certains centres d'hébergement qu'on a mis à disposition de la population ont été inondés et une partie des toits est partie"