La lutte contre l’immigration clandestine et l’insécurité est au cœur de la visite de Gérald Darmanin à Mayotte. Les moyens déployés sont nombreux et variés. Les premiers sont les vedettes à la disposition des forces maritimes, gendarmes, police aux frontières et douanes. Des intercepteurs rapides qui travaillent étroite collaborations. Des radars sont aussi déployés depuis des années. Tous ses moyens humains et matériels n’arrivent toujours pas à décourager les candidats à l’’immigration illégale vers Mayotte à partir de l’île d’Anjouan, dans l’Union des Comores ou de Madagascar. Pratiquement, chaque ministre qui arrive à Mayotte apporte sa pierre à l’édifice. L’appareil est embarqué sur un des intercepteurs stationnés dans la baie de Dzaoudzi.
Les moyens aériens, avions, sont importants dans la détection des kwassa-kwassa. L’arrivée de drone, moins énergivore et plus souple à l’utilisation permettra une meilleure surveillance de l’espace maritime autour de l’île au lagon.
Le flux est toujours très important. En début de semaine le maire de Mtsamboro, commune du nord de Mayotte a refusé le débarquement d’embarcations avec des migrants à bord. La situation reste donc tendue.
A Mayotte, des élus souhaiteraient que des bâtiments de la Marine nationale patrouillent dans la région pour dissuader les passeurs et leurs passagers. Enfin, le déploiement de Frontex, l’agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne n’intervient pas sur le 101ème département français, qui est aussi une région ultrapériphérique de l’Europe.