Une compagnie low-cost assurait une liaison régulière entre Kiev et Zanzibar. L’espace aérien ukrainien étant désormais fermé, les derniers touristes arrivés dans l’île se retrouvent dans l’impossibilité de rentrer chez eux.
Le ministre du tourisme du gouvernement autonome de Zanzibar annonce qu’ils pourront rester dans leurs hôtels, « leurs frais de logement et de nourriture seront pris en charge ». Les autorités sont en train d’essayer de trouver des places d’avion pour les ramener en Pologne, pays frontalier de l’Ukraine où des centaines de milliers d’Ukrainiens ont trouvé refuge.
Ces Ukrainiens en « vacances forcées » à Zanzibar ont un sort plus enviable que celui des Africains restés coincés en Ukraine. Ceux-là ont toutes les peines du monde à fuir vers les pays de l’Est européen qui rechignent à les laisser entrer dans l’espace Schengen. Dans plusieurs pays africains l’opinion a dénoncé un « tri raciste des réfugiés ». L’Union Africaine s’en est émue.
Mardi, l’Union Européenne a réfuté les accusations de discrimination. Une cellule spéciale a été activée par l’UE pour aider au rapatriement des Africains dans leurs pays.