« Cela fait bien longtemps que la population soupçonnait des agissements bien organisés », selon Jacques Martial Henri « il est désormais clair que ce ne sont pas des actes isolés ». L’élu affirme que le procès de deux auteurs de violences qui s’est déroulé mercredi l’a bien montré « ces violences sont organisées aux Comores par des gens bien placés. Ce sont des organisations criminelles présentes aux Comores. Je souhaite plus de fermeté de la part de notre Etat ».
Jacques Martial Henry souhaite « un implication réelle des maires et du président du Conseil Départemental. Il ne suffit pas de dire « je soutiens Wuambushu ! ». Selon l’élu « aucun maire n’a saisi le tribunal pour que la force publique libère un terrain squatté ». S’agissant des titres de séjour distribués à Mayotte à des gens qui n’ont pas d’adresse, « nous contribuons à aggraver cette situation » dénonce-t-il.
Enfin, l’élu dit « comprendre les soupçons légitimes » du député Mansour Kamardine à l’encontre de la juge qui a rejeté la destruction du bidonville Talus 2 à Majicavo, « mais il aurait fallu qu’il nous dise clairement quels éléments de droit ont été violés. Les juges appliquent la loi. Si on doit changer les textes, c’est à nos sénateurs et députés de le faire ».