Pas de répit pour les vendeurs à la sauvette. Après Mamoudzou, Bandraboua ne veut plus de vendeurs à la sauvette sur son territoire. Le marché de Dzoumogné est fermé depuis bientôt une semaine.
Le phénomène de la vente à la sauvette touche pratiquement toutes les communes de Mayotte. Des marchands à pieds ou qui s’installent à même le sol ou encore dans des camionnettes proposent leurs marchandises.
Il s’agit de personnes qui s’improvisent commerçantes sans en remplir les conditions légales ; elles ne sont pas répertoriées au registre du commerce. Ce qui, régulièrement, est dénoncé par les réguliers.
Le nouveau maire de Mamoudzou a été le premier à chasser les vendeurs à la sauvette des espaces publiques de sa commune. Une démarche qui a provoqué de vives contestations de la part des intéressés.
Le week-end dernier, c’est dans la municipalité de Bandraboua, au nord de l’île que les commerçants illégaux ont fait l’objet d’expulsion. Les marchandises n’ont pas été saisies, les policiers municipalités ont fait de simples rappels à m’ordre.
Dans le marché de Dzoumogné, sur 10 commerçants, un seul remplissait les conditions légales. Devant l’ampleur du phénomène, la municipalité s’est résolue à fermer l’espace de vente. Le premier adjoint au maire affirme aussi qu’il se posait un problème d’hygiène et de santé publique. Il leur était impossible de connaître la provenance des produits alimentaires qui y étaient vendus.