Ce soir, les Diables Noirs de Combani doivent jouer en Corse le huitième tour de la Coupe de France.
Avec une grande question ce matin : alors il y a match ou il n’y a pas match ? La rencontre pourrait être reportée ou annulée. Leur adversaire précédent a déposé un recours. L’US Crépy accuse les Diables Noirs de tricherie.
Le club de l’Oise reconnaît sa défaite sur le terrain, mais affirme que les Mahorais ont utilisé de faux certificats médicaux. Une seule lettre aurait été photocopiée et utilisée par trois joueurs différents. Ce que réfutent les Diables Noirs. Selon les footballeurs de Combani, tout a été fait dans les règles : les certificats préremplis fournis par la fédération auraient été remplis individuellement pour chaque joueur, puis scannés pour être envoyés dans l’Hexagone.
Dans son recours, l’US Crépy demande l’annulation des résultats et une victoire sur tapis vert.
Pour le moment, ni les Mahorais ni leur adversaire corse, l’USC Corté, n’ont été informés d’une décision concernant la rencontre de ce soir. Avant une éventuelle annulation, la fédération doit entendre les Diables Noirs en commission. Elle peut aussi reporter le match le temps d'étudier ce recours. Le vice-président du club parle de « propos diffamatoires » et d’un « acharnement contre leur qualification. » Une nouvelle complication pour Combani, qui doit déjà faire sans une grande partie de ses titulaires. Sept sont interdits de déplacement car en situation irrégulière, et deux sont blessés.
Si la rencontre est maintenue, elle se jouera à 22h, heure de Mayotte contre l’USC Corté, un club de national 3, une division au-dessus des Mahorais.
Des informations à retrouver sur notre site Internet et une interview de l’entraîneur Ibrahim Chaquir sont à lire dans Flash Info.
Une grève illimitée pour les agents du CHM.
Il a été déposé par la CFDT et Sud santé sociaux pour le mardi 26 novembre. Un rassemblement est déjà prévu ce matin là devant l'hôpital.
Dans le communiqué envoyé ce matin, les agents demandent la réouverture des maternités, la mise en place d'un suivi psychologique ou encore la réorganisation des transports pour mieux répondre à leurs besoins. Cela fait suite au droit de retrait exercé hier par des soignants de la maternité de Mamoudzou et de Kahani. Ils dénoncent une charge de travail trop importante par rapport aux ressources humaines. Dans le Journal de Mayotte, la direction du CHM reconnaît cette situation, causée par la fermeture des maternités de Mramadoudou et Dzoumogné à cause du manque d’effectifs.
Ces équipes avaient été redéployées il y a quelques mois pour gérer la crise du choléra. Selon la direction elles doivent désormais renforcer les services de Mamoudzou et Kahani. « Mais les agents sont réfractaires à se déplacer » explique le directeur Jean-Mathieu Defour.
Cette décision sera abordée vendredi lors de la prochaine réunion du CSE. Une rencontre est prévue ce matin entre les agents et la direction.
Un homme condamné hier par la cour d’assises à 21 ans de prison
C’était il y a deux ans à Longoni. Un homme de 22 ans est tué à coups de couteau, un autre grièvement blessé. Ils faisaient partis d’un groupe qui cherchait à retrouver le téléphone portable volé par l’accusé à un adolescent du village plus tôt dans la journée.
Il réplique avec son couteau, il finit par se rendre aux forces de l’ordre et reconnaît les faits.
À l’audience, il exprime ses regrets. Dans la salle, l’ambiance est lourde comme le raconte Flash Info. Une dizaine de personnes y assistent, certains sanglotent, d’autres quittent la salle en pleurs. L’accusé est condamné pour vol aggravé, violences volontaires et violences volontaires ayant entraîné la mort.
Dans votre voiture, vous êtes sûrement dans les embouteillages.
C’est le quotidien à Mamoudzou et c’est le ras-le-bol pour les automobilistes. « J’ai l’impression de faire un burn-out » raconte une éducatrice spécialisée dans Flash Info. « Je me réveille à 2h50 du matin pour partir de chez moi à 3h30 » raconte une habitante de Chirongui. Une ingénieure en informatique explique même avoir failli mourir en s’endormant au volant.
Un séminaire hier pour ouvrir la semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées
On l’évoquait hier avec notre invité, cet événement veut changer le regard des employeurs sur les personnes en situation de handicap, comme le raconte le Journal de Mayotte. Flash Info s’intéresse à l’une des tables ronde dédiée à la question du logement et de l’autonomie, alors que les domiciles adaptés manquent à Mayotte. « Je ne peux pas aller seul aux toilettes », explique par exemple Abdallah, assis dans son fauteuil roulant « dans les maisons, il y a des marches même quand il n’y en a pas besoin », ironise aussi Zakia Siaka, directrice de l’aménagement à la communauté de communes du sud, coorganisateur de l’événement.
Elle reconnaît que la CCSud ne dispose pas d’un vivier de logements neufs, et s’engage à améliorer le bâti existant. Pour faire financer des travaux chez soi, il existe la Prime Rénov’ plafonné à 22.000 euros, même s’il faut surmonter un long parcours administratif. Les intervenants hier ont plaidé pour la création d’un guichet unique.
Laurent Alaton le sous-préfet chargé de la cohésion sociale et qui est référent handicap, a aussi poussé un cri de colère.
L’an dernier, un fonds dédié avec 300 millions d’euros a aussi été ouvert par l’État pour accompagner d’ici 2028 les commerces, restaurants, cabinets médicaux et hôtels pour devenir accessible.
Un an plus tard, le compte n’y est pas. « Des amendes seront mises en place », prévient le sous-préfet dans Flash Info.