Le déplacement aux Comores du président de l’association des maires de Mayotte fait polémique
« Dans quelle galère s’est embarquée Madi Madi Souf ?» c’est la question que se pose Flash Info à sa Une. Le maire de Pamandzi a envoyé hier une lettre au ministre de l’Intérieur. Au détour du courrier, il mentionne son voyage aux Comores le mois dernier. En copie, un rapport donne plus de détail. C’était un voyage privé, sur invitation du président de l’Union des Comores à l’occasion du Maoulida Nabawi.
Le président de l’association des maires était accompagné de son directeur de cabinet, du grand cadi et de trois de ses collaborateurs. Pourtant, ça ressemble plus à une visite diplomatique, avec notamment un dîner organisé avec le directeur de cabinet du président. Des accords de principe auraient été trouvés sur la coopération économique, universitaire, sanitaire, mais aussi pour un allègement voire une suppression du visa Balladur, le visa instauré en 95 entre Mayotte et les îles Comoriennes.
Dans sa lettre, Madi Madi Souf explique que ce rapport a été validé par l’ambassadeur de France, présenté aux maires et présidents d’intercommunalité, il sera aussi transmis aux parlementaires et au président du département « pour observation de leur part. »
Les réactions ne se sont pas faites attendre. Dans Flash Info, les maires dénoncent de l’amateurisme et un mélange des genres sur un sujet pourtant très sensible. « Mazette, là il a fait fort », résume un élu. L’un d’eux s’étonne que le conseil cadial ait reçu « le feu vert » du département. Sur sa page Facebook, la députée Estelle Youssouffa va plus loin : elle évoque une honte, un scandale, une insulte à Zena M’déré. Sur le site de Mayotte la 1ère, Madi Madi Souf se défend : il rappelle qu’il a été un combattant pour Mayotte française et dénonce « une hypocrisie politique. » Selon lui, les mentalités ont changé, il veut avancer sur la question des relations avec les Comores, notamment pour créer, par exemple, un visa temporaire pour les Comoriens qui souhaiteraient se soigner à Mayotte.
Un élan de solidarité pour la famille de Tadj
On l’évoquait hier, le corps du jeune homme a été retrouvé dans un parc à Toulouse après près de deux semaines de recherche. Un dernier test ADN doit confirmer son identité, mais une cagnotte a déjà été lancée pour soutenir sa famille. Elle a atteint 17.000 euros. Elle a été lancée par un membre de la famille du jeune homme. Elle servira à financer le retour du corps, mais aussi les obsèques ou encore l’achat de billets d’avion pour rapatrier son père et sa sœur. C’est ce qu’explique sur le site de Mayotte la 1ère un membre de la famille à l’origine de cette cagnotte. Le département propose aussi de prendre en charge à 85% la facture pour rapatrier le corps à Mayotte. Pour bénéficier de ce dispositif, le défunt doit être de nationalité française et avoir au moins un parent né dans l’île. « Nous n’avons pas encore pu faire les démarches nécessaires », confie un proche. Ils attendent surtout les résultats de l’autopsie prévue aujourd’hui pour essayer de comprendre les causes de la mort du jeune homme.
Deux douaniers condamnés hier pour corruption passive et contrebande
Ils écopent d’un an de prison dont six mois avec sursis. Ils opéraient à la gare maritime de Dzaoudzi, contre rémunération ils ont fermé les yeux sur des bagages de voyageurs arrivant des Comores, chargés de cartouches de cigarettes. Ils facilitaient aussi l’envoi d’argent liquide vers l’étranger, en contournant l’obligation de déclarer ces fonds.
Le Journal de Mayotte relaie ce matin la détresse d’une mère de famille face aux lenteurs de la justice.
Sa fille a été agressée à Koungou en 2020, elle avait 13 ans au moment des faits. L’agresseur a été condamné l’an dernier par la cour d’assises à 17 ans de prison, la victime devait toucher 25.000 euros de dommages et intérêts pour le préjudice subi.
Devait, car elle n’a toujours pas reçu les documents nécessaires pour toucher ces fonds : « ça fait un an que ma fille et moi enchaînons les allées et venues au tribunal sans pouvoir avoir le moindre renseignement », dénonce sa mère qui ajoute : « les agents se renvoient la balle et se permettent même de nous crier dessus ! La dernière fois ma fille est revenue en larmes alors que c’est elle la victime ! »
Elle envisage même de lâcher l’affaire, alors que cet argent devait lui permettre de se reconstruire, notamment en s’inscrivant dans une école privée.
Une journée de sensibilisation aux risques naturels
C’était hier à Mamoudzou et c’est une première. Selon le préfet dans le Journal de Mayotte, il faut « s’adapter en permanence, notamment en ce qui concerne les incendies, les tremblements de terre, mais aussi les inondations. » Il faut donc faire de la pédagogie, par exemple sur l’application FR-Alert lancée il y a deux ans, toute personne qui se trouve dans une zone de danger reçoit automatiquement une alerte sur son téléphone avec les conseils à suivre. La préfecture a aussi sur son site Internet une rubrique recensant l’actualité des risques naturels à Mayotte.
On connaît l’adversaire de Combani pour le 7e tour de la Coupe de France
Et ce 7ème tour sera largement abordable face à un adversaire de Régional 3. Les Diables noirs qui évoluent en Régional 1, se rendront dans l’Oise, pour y affronter l’US Crépy-en-Valois, Un tirage "facile", comparé aux Paris FC et Amiens SC, les deux clubs de Ligue 2 qui figuraient dans le même groupe. En tête du championnat de Régional 1, les footballeurs combaniens se sont imposés 4-1 face à Feu du Centre de M’roalé en finale de Coupe régionale de Franc. En 2022, lors de sa dernière participation à ce niveau, Combani avait été battu 8-1 par le FC Annecy, qui évoluait à l'époque en Ligue 2.
Crépy-en-Valois face aux Diables noirs de Combani, un match à suivre le 16 novembre sur tous les médias de Mayotte la 1ère.
Si vous voulez voir des baleines, les photos ne manquent pas dans Flash Info
Un reportage pour illustrer les activités de l’association Ceta Maore, qui suit notamment depuis plusieurs années les dauphins et les baleines dans notre lagon. Le journal a accompagné des bénévoles lors d’une session de formation et d’observation. Car il faut savoir distinguer les dauphins, faire la différence entre les globicéphales, les stenelles tachetés ou les tursiops.
Il faut ensuite remplir minutieusement les fiches d’observation : heure, coordonnées GPS, espèce, nombre d’individus, comportement, chaque détail est noté. Les sons sont aussi captés grâce à un hydrophone, l’objectif étant de créer un catalogue sonore de la biodiversité marine. Mieux connaître ces espèces, c’est aussi mieux les protéger.
Des informations et de beaux clichés à retrouver dans Flash Info.