A Mayotte, les forces de l’ordre en intervention notamment dans le cadre de la lutte contre l’immigration rencontrent souvent des résistances. Des femmes et des hommes qui sont parfois armés. Il s’agit d’armes blanches ; gourdins ou coupe-coupe. Mais la plupart du temps, c’est à coup de galets que policiers et gendarmes sont accueillis.
De nombreux gendarmes ont été évacués à La Réunion où en Métropole pour y être soignés suite à des agressions.
Les policiers qui interviennent dans le milieu urbain sont aussi régulièrement pris à partie à coup de pierres avec des dégâts là aussi très importants.
Les véhicules des forces de l’ordre, gendarmerie, police nationale et polices municipales portent les stigmates de ces attaques.
C’est une situation particulière à Mayotte que ces agressions à coup de galets et elles font des dégâts considérables. Jusqu’à maintenant, policiers et gendarmes ont rarement sorti leurs pistolets de leurs étuis pour se dégager ou se défendre.
Un vice-procureur au tribunal de Mamoudzou avait confié, sous forme de boutade, qu’un meilleur aménagement de Mamoudzou et sa périphérie baisserait la moyenne des agressions. Les agresseurs n’auraient plus qu’à se baisser pour trouver une arme aussi dangereuse qu’efficace qu’un caillou. D’autres qualifient le galet « d’arme du pauvre ». Comme quoi, il s’agit bien d’une arme par destination.
L’article 132-75 alinéa 2 du code pénal stipule que :
« Tout autre objet susceptible de présenter un danger pour les personnes est assimilé à une arme dès lors qu'il est utilisé pour tuer, blesser ou menacer ou qu'il est destiné, par celui qui en est porteur, à tuer, blesser ou menacer ».