La décision du gouvernement comorien de refuser l'entrée aux expulsés de Mayotte est une complexité supplémentaire de l'opération Wuambushu.
L’accord dont il est question est celui signé entre la France et les Comores en juillet 2019. Il prévoyait un investissement de 150 millions sur 3 ans. De nombreuses voix s’élèvent pour demander son abrogation pure et simple.
« C’est une situation désastreuse décidée à Paris avec la complicité des élus de Mayotte. Nous allons assister impuissants à un drame, nous sommes dépourvus du plus petit centre d’accueil à Mutsamudu », s’est alarmé Bouchrane Zarouki, maire de la capitale anjouanaise, joint au téléphone ce jeudi.
La société civile voulait organiser une manifestation ce vendredi pour dénoncer l’opération Wuambushu. La préfecture de Moroni l’a interdite. Il s’agit de sa deuxième interdiction en moins d’une semaine.
Le chef de l’Etat Comorien, Azali Assoumani, devrait s’exprimer ce samedi.