Le président de la Capam, Charif Abdallah est inquiet. Les pêcheurs font également partie des victimes du cyclone Chido. Le secteur n'était déjà pas en grande forme pour diverses, mais depuis cette catastrophe naturelle, les professionnels ont du mal à nourrir leurs familles. En effet, nombreux ont perdu leurs barques, les laissant pour le moment sans solutions concrètes.
"Le secteur de la pêche Mayotte...rien ne bouge...à moitié paralysé", président de la Capam.
Malgré les difficultés multipliées par Chido, les professionnels de la pêche ne se laissent pas abattre. Ils essayent tant bien que mal d'attraper des poissons afin de faire vivre leurs familles, mais aussi pour répondre aux besoins de leurs clients. "Les Mahorais ont besoin de manger du poisson".
Les pêcheurs comptent sur les autorités pour leur venir à aide, les aider à prendre un nouveau départ. Parmi le coup demandé par le président de la Capam, c'est de faire en sorte que les professionnels vivant de cette activité puissent être reçus à la préfecture afin de régulariser leur titre de séjour. En effet, 90% d'entre eux seraient détenteurs d'un séjour expiré maintenant et sans rendez-vous à court pour un éventuel renouvellement de leurs papiers. Un sésame indispensable pour éviter de se faire expulser s'ils sont attrapés en mer par les autorités.
Les pêcheurs réclament aussi des aides de la part du gouvernement, à l'instar de ce qui existe et qui est parfois mis en place pour les agriculteurs.
Pour l'instant, rien d'officiel n'est annoncé concernant ces fameuses aides, mais ils gardent l'espoir de pouvoir exercer de nouveau leur travail, sans couacs.