On parle officiellement de « contraintes opérationnelles » qui empêchent d’assurer les vols vers Paris. C’est une manière de dire qu’il n’y a simplement plus d’avions parce que la compagnie ne peut pas les payer. Les gros avions long-courriers ne lui appartiennent pas, ils sont la propriété de sociétés de location qui ne font pas de cadeau.
Le changement de nom « Air Madagascar » en « Madagascar Airlines », il y a deux ans, voulait donner une image plus mondiale et plus moderne, mais la gestion est restée la même. La présidente du conseil d’administration a démissionné la semaine dernière.
La compagnie annonce qu’elle n’assurera plus que les vols intérieurs et ceux vers la Réunion et Mayotte.
Les passagers ayant déjà acheté des billets entre Tana et Paris ont le choix entre un remboursement ou un avoir avec une compensation de 150 euros supplémentaires en attendant des jours meilleurs. Beaucoup préféreront sans doute le remboursement sec, partant du principe : « un tien vaut mieux que deux tu l’auras ».