Madagascar reste malheureusement une destination convoitée par des vieux pervers qui vont y trouver des proies faciles. Des jeunes filles souvent mineures, des jeunes garçons aussi, que la misère pousse à accepter des relations sexuelles avec une clientèle venue de l’hexagone, de la Réunion et aussi Mayotte. Une blague cynique à Diego-Suarez désigne ces couples comme les « soixante et quinze » … quand l’homme a soixante ans et la jeune fille quinze ans.
L’Ambassade de France à Madagascar a fait appel à une experte de l’Office Central de Répression des Violences aux Personnes. Cette unité de police judiciaire, basée à Nanterre en région parisienne regroupe une soixantaine d’enquêteurs et de psychologues.
Leurs homologues malgaches ont suivi une formation de 5 jours, du 18 au 22 septembre dernier, portant sur l’écoute des victimes et les procédures judiciaires.