Le gouvernement tanzanien veut y installer un téléphérique pour permettre aux non-marcheurs d’approcher le plus haut sommet d’Afrique Les autorités pensent que le téléphérique va attirer du monde et qu’on passerait de 50 000 touristes par an au Kilimandjaro à 200 000, quatre fois plus.
Les professionnels, les tour-opérateurs sur place, pensent exactement le contraire : que le téléphérique va faire fuir les visiteurs parce qu’il va dénaturer le paysage et enlever tout intérêt au Kilimandjaro. En fait ce ne serait plus du tout la même clientèle : d’un côté des randonneurs, de l’autre des seniors et des familles.
Alors que ces deux logiques s’affrontent, le gouvernement cherche des partenaires dont des investisseurs étrangers. Les organisateurs de randonnées disent que c’est illégal, car la loi oblige à ce que les entreprises de tourisme au Kilimandjaro soient détenues par des tanzaniens.
Un débat public est prévu le 8 mars. Le ministre du tourisme a promis qu’il abandonnerait le téléphérique si on parvenait à le convaincre que c’est une mauvaise idée.