"Ce qui est important, c’est l’harmonisation et puis de faire les mosquées, les madrasas et la formation des imams pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïtés entre nous, dans la société mahoraise. Et puis on a nos spécificités mahoraises qu’on a l’habitude d’éduquer à nos enfants."
Après plus d’un mois de consultations, il en ressort plusieurs grandes lignes ; Garder le conseil cadial spécifique à Mayotte, Former les imams mahorais ou encore financer les lieux de cultes avec les deniers publics présentent des garanties, selon Dominique Sorein, préfet de Mayotte.
"Pour bien faire reconnaître ce qui est l’Islam, ce que sont les valeurs de l’Islam, c’est ça le point de départ, c’est de montrer ce que sont les valeurs dans l’organisation de la société pour sortir des mauvaises images qui ont pu circuler au plan national suite aux actes terroristes qui ont pu être commis ; montrer qu’ici il y a un Islam vivant qui structure la société. Il est important que l'on puisse faire reconnaître les spécificités de Mayotte."
Les conclusions de ces ateliers feront l’objet d’un rapport qui sera remis au bureau des cultes, au ministère de l’intérieur. Un dossier qui sera ensuite défendu à Paris par le préfet de Mayotte et le grand cadi, afin de promouvoir l’Islam mahorais modèle de tolérance.
Restitution des assises sur l'Islam à Mayotte