Dans le cabinet médical des Hauts-Vallons, les patients se succèdent avec les mêmes symptômes. "Les deux premières semaines, on a remarqué un peu plus de tests positifs, à peu près 20 voire 30% la semaine dernière, là on assiste à une petite décrue" souligne le docteur Assef Zabi, médecin généraliste.
À la pharmacie des Ylangs à Kawéni, beaucoup arrivent avec un masque sur le visage. Certains partagent leur expérience après avoir été touchés par cette nouvelle vague COVID : " Moi je l'ai eu, j'étais K.O pendant quatre jours". Face à cela, l'établissement distribue gratuitement des boîtes de masques à leurs clients.
Aujourd'hui, on a beaucoup de cas positifs depuis la fin des vacances d'octobre. A priori, c'est une forme peu grave que les patients developpent, avec des symptômes ressemblant à la grippe hivernale.
Docteur Pierre-Emmanuel Ancenys
La situation "n'est pas alarmante. Il n'y a pas de cas graves identifiés" souligne Olivier Brahic, le directeur de l'ARS. Il ajoute qu'il faut revenir à des gestes barrières simples en protégeant les personnes les fragiles assurant "qu'il n'y aura pas de retour obligatoire du port du masque." L'ARS, dans un communiqué, n'a publié aucun chiffre sur le sujet comme c'était le cas, lors des précédentes vagues avec les bulletins d'information hebdomadaires.
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