« Je n’aime pas beaucoup ce terme mais c’est cela : on va proposer aux jeunes mères une stérilisation, en clair on leur proposera de leur ligaturer les trompes » déclare Olivier Brahic. Face à la natalité croissante, le directeur de l’ARS dit aussi qu’il faut « renforcer la promotion et l’accès à la contraception masculine et féminine. Développer l’accès au préservatif ». Il souhaite aussi que l’on assure « l’éducation à la santé sexuelle dès le collège »… « L’ARS doit prendre toute sa part dans cette mission ».
Par ailleurs, l’ARS a signé une convention avec l’association Orison pour une structure permanente de contrôle et d’évaluation de la qualité des soins afin de remédier aux « événements indésirables ». Le directeur de l’ARS reconnait que « le travail des soignants est pénible car ils sont peu nombreux et qu’il y a beaucoup de patients ». Il rappelle qu’une agence de recrutement a été inaugurée en décembre dernier par le ministre de la santé et qu’il faut créer « un choc d’attractivité ».
Enfin, Olivier Brahic réfute l’idée répandue à Mayotte selon laquelle une priorité serait donnée aux malades venant de l’immigration, « c’est faux, la priorité pour les soignants est toujours médicale ». Il en va de même pour les évacuations sanitaires : « Il y a eu 1591 évacuations santitaires l’an dernier, dont 61% de patients affiliés à la sécurité sociale et 40% de non affiliés. Ce qui reflète la proportion habituelle que nous prenons en charge dans le système de santé ».