Avec le nouveau commandant de la brigade de Pamandzi, un vrai travail de coordination s’est installé. Le premier magistrat affirme dans un communiqué avoir trouvé une solution à la violence et l’insécurité dans sa commune grâce à une meilleure collaboration entre sa police et les gendarmes ; « une manière de faire qui permet à ma police municipale et la gendarmerie de maîtriser, contrôler la situation. »
Mais, il y a, semble—t-il, un gros malentendu à clarifier : Madi Souf veut maintenir une brigade de gendarmerie à Pamandzi, pour des raisons historiques aussi. Il s’agit de la première de Mayotte. Une raison supplémentaire en plus de la surveillance de l’aéroport et les missions traditionnelles d’une gendarmerie. Il y a aussi un poids économique non négligeable. De nombreuses familles de ces militaires vivent et consomment sur place.
Maymounati MOUSSA AHAMADI, conseillère Départementale de Dzaoudzi – Labattoir dans un autre communiqué apporte une première réponse aux craintes du maire de la commune voisine.
Je tiens par ailleurs à souligner qu’il n’est pas demandé un départ de la Gendarmerie Nationale de la Petite - Terre mais plutôt un renfort de la Police Nationale à travers un commissariat de Police Nationale ou bien une annexe du Commissariat de Mamoudzou.
Maymounati MOUSSA AHAMADI, conseillère Départementale de Dzaoudzi – Labattoir
Enfin, la réaction de Daniel ZAÏDANI, conseiller départemental de Pamandzi vient éclairer le fond de ce faux problème.
Je regrette qu’il n’ait pas jugé utile d’informer ses collègues élus sur son revirement politique, à savoir les conseillers départementaux de Petite-terre et le maire de Labattoir qui soutiennent tous l’implantation d’un commissariat de police en Petite-Terre. La sécurisation des habitants de la petite terre impose d’autoriser la police nationale à intervenir sur les communes de Pamandzi et à Labattoir.
Daniel Zaïdani, conseiller départemental de Pamandzi
Le maire de Pamandzi s’accroche à sa gendarmerie.
Et comme il n’est pas question de la lui retirer, une meilleure communication entre les élus locaux de Petite-Terre aurait fait faire l’économie d’une querelle entre eux sur un sujet aussi sérieux que la lutte contre l’insécurité.