A chaque campagne électorale malgache, les plus fortunés des candidats, à commencer par le président, font appel à des sociétés de transport aérien. Les appareils et les équipages viennent la plupart du temps d’Afrique du Sud, loués à prix d’or afin de sillonner la grande île.
C’est une illustration de plus, s’il en était besoin, de l’état lamentable du réseau routier et surtout des budgets extravagants dont disposent quelques hommes politiques.
Certains ont fait appel à la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante) pour qu’elle les aide dans leurs démarches vis-à-vis de l’Aviation Civile.
Cette administration doit fournir les autorisations d’introduction d’aéronefs. Ces candidats dénoncent un favoritisme des autorités envers un seul prétendant au siège qui a déjà pu introduire des appareils alors que d’autres sont bloqués… sous-entendu : le président sortant.
D’autres candidats qui n’en ont pas les moyens demandent, eux, l’interdiction des hélicoptères.