C’est une véritable campagne de vols de zébus qui est en cours en ce moment dans les élevages du sud et centre de Mayotte.
Les éleveurs de bovins de Mayotte sont encore une fois confrontés à une bande de voleurs de zébus. Une campagne qui a pris un tour particulier durant ces mois de confinement. Ce sont le sud et le centre de l’île qui sont les plus touchés.
Des dizaines de bêtes ont été dérobées ces derniers mois mettant à mal un secteur déjà fragile. Les cheptels sont limités à Mayotte. Il s’agit souvent d’à peine une dizaine d’animaux dont une partie seulement appartient, à l’éleveur. En effet, le zébu est une valeur refuge pour beaucoup de mahorais. Ils investissent dans l’achat de bovins qu’ils confient à un agriculteur. Celui-ci peut être rémunéré ou bien il récupère un veau de la bête dont il a la charge.
Ces vols viennent donc mettre en grande difficulté toute économie basée sur une relation de confiance.
Inzoudine, un éleveur installé au sud de Mayotte a perdu 2 zébus depuis le début de l’année. Il reconnait qu’il n’a jamais porté plainte à la gendarmerie.
Il n’y a pas de boucheries officielles sur le département. Les bêtes sont donc abattues en rase campagne et la viande vendue aux abords des routes. Il est donc très difficile de vérifier correctement leurs provenances.
Le vol de zébus était rare à Mayotte. En tous les cas, il n’était aussi répandu qu’à Madagascar, par exemple avec le phénomène des Dahalo.
Des dizaines de bêtes ont été dérobées ces derniers mois mettant à mal un secteur déjà fragile. Les cheptels sont limités à Mayotte. Il s’agit souvent d’à peine une dizaine d’animaux dont une partie seulement appartient, à l’éleveur. En effet, le zébu est une valeur refuge pour beaucoup de mahorais. Ils investissent dans l’achat de bovins qu’ils confient à un agriculteur. Celui-ci peut être rémunéré ou bien il récupère un veau de la bête dont il a la charge.
Ces vols viennent donc mettre en grande difficulté toute économie basée sur une relation de confiance.
Inzoudine, un éleveur installé au sud de Mayotte a perdu 2 zébus depuis le début de l’année. Il reconnait qu’il n’a jamais porté plainte à la gendarmerie.
"Porter plainte ne servirait à rien"
Il n’y a pas de boucheries officielles sur le département. Les bêtes sont donc abattues en rase campagne et la viande vendue aux abords des routes. Il est donc très difficile de vérifier correctement leurs provenances.
Le vol de zébus était rare à Mayotte. En tous les cas, il n’était aussi répandu qu’à Madagascar, par exemple avec le phénomène des Dahalo.