Installé au Québec depuis un an et demi, Jean-Guy Poirier, originaire de Saint-Pierre et Miquelon vient de sortir sept titres en anglais. C’est le fruit d’une année de travail, caractérisée par de nouvelles rencontres et par une plongée dans son univers.
L’opus du Saint-Pierrais Jean-Guy Poirier, intitulé Citizen of the World entraîne les auditeurs dans un univers qu’il a patiemment constitué depuis plus d’un an. Bassiste depuis l’adolescence, il quitte l’archipel pour ses études. De retour sur "le caillou", il passera cinq ans derrière les fourneaux dans un restaurant, avant de prendre la direction de Montréal en 2019.
De Saint-Pierre et Miquelon au Canada
Déjà, l’idée de sortir un album lui trotte dans la tête. En mars 2020, il quitte la grande ville pour s’installer dans un ancien couvent, à Baie Saint-Paul. Puis, la pandémie de coronavirus arrive, les frontières se ferment et c’est un tournant dans la vie du musicien.
J’étais là où je devais être, c’est ce que je ressentait vraiment.
Il se concentre alors vers celles et ceux qui lui tendent la main à ce moment. Il se lie d’amitié avec des personnes qui vont compter dans l’élaboration de son album. Il y a même rencontré celle qui partage aujourd’hui sa vie.
Sandie c’est la première personne que j’ai rencontré quand je suis arrivé ici.
Avec son épouse, Jean-Guy Poirier ambitionne dès cet été de monter sur la scène des festivals québécois. "Ça manque vraiment le contact avec les gens", déclare-t-il, un brin nostalgique. "Le vrai partage, il est vraiment avec les gens, j’ai tellement hâte de pouvoir retrouver ça."
C’est pas parce que j’ai créé une mélodie ou un texte que ça vient uniquement de moi.
En revanche, son retour dans l’archipel est plus incertain. "C’est juste impossible en ce moment, c’est très frustrant." En attendant, son album est à écouter sur internet.