Nouvel an chinois : l'année du cochon, du bonheur et de l'abondance

Les lions se baladent aujourd’hui dans Saint-Denis : en rouge et jaune, ils déambulent dans la rue Sainte Anne où siègent trois temples chinois. Les pétards censés éloignés les mauvais esprits sont encore fumants.

L’année du Cochon de Terre Brun

Les Réunionnais d’origine chinoise, comme le reste du monde, fêtent aujourd’hui la nouvelle année. Elle sera symbolisée par le Cochon de Terre Brun qui « représente l’abondance et le bonheur. Dans le cochon tout est bon : il mange, il aime faire la fête, c’est un animal joyeux. »

L’animal est le douzième animal du cycle zodiacal chinois. Il marque ainsi la fin d’un cycle.

Des rituels ancestraux

Pour célébrer au mieux ce passage à la nouvelle année, deux associations de danse du lion ont organisé des défilés dans les commerces, tout au long de la journée. « Une dizaine de commerces le matin, une dizaine l’après-midi » sont visités aujourd’hui.

Un jeune homme dans le cortège l’explique : « On fait la danse du lion pour éloigner les mauvais esprits. Il fait partie des cinq animaux divins de la culture chinoise ».
 

Avant la danse, la communauté chinoise rend hommage aux ancêtres et aux dieux. Cela passe par des offrandes de fruits, mais pas n’importe lesquels : « Il faut des fruits ronds. Ils représentent le bonheur, la douceur. On fait des boulettes de poissons, rondes aussi. »

De l’encens est également brûlé durant cette journée pour « envoyer les prières au ciel ».
 

La joie, le bonheur et la prospérité pour tous

Cette fête de la nouvelle année est l’occasion pour les Réunionnais d’origine chinoise de partager leurs coutumes avec les autres communautés : « pour apporter bonheur prospérité et richesse, le meilleur, la santé à tout le monde, pas que pour les Chinois, tous les Réunionnais, tout le monde. » 
 

« C’est la joie, le bonheur, le partage avec d’autres communautés aussi ».

Selon l’astrologie chinoise, l’année du cochon qui débute sera moins tumultueuse que celle du chien qui vient de se terminer. Bilan à faire le 24 janvier 2020.


Retrouvez le reportage d'Alexandra Pech et Henry-Claude Elma :