Le meurtre de Nadia Athanase: des traces de sang effacées, la partie civile porte plainte pour dissimulation de preuves

La justice enquête à nouveau sur l'affaire Athanase du nom de la victime d'origine martiniquaise, retrouvée morte dans le coffre de sa voiture en 2004 dans le quartier de Ouémo à Nouméa.
 

Le combat judiciaire d'une famille endeuillée


Après l'acquittement du suspect Manuel Vilabril en 2010 par la Cour d'appel de Paris, la partie civile a décidé de porter plainte pour dissimulation de preuves. 
 
Ce n'est pas l'enquête dans son ensemble qui est rouverte mais cette démarche oblige néanmoins un magistrat instructeur à se pencher à nouveau sur cette affaire. 
 
Huit ans après le meurtre de Nadia Athanase et l’acquittement en appel de son amant Manuel Vilabril en 2010, la famille de la jeune martiniquaise ne veut pas baisser  les bras. 

Suite à cette récente plainte, une enquête est ouverte et a été confiée à un juge d’instruction. Pour la partie civile, c'est un des moyens judiciaires pour que l’affaire ne tombe pas aux oubliettes.



Des traces de sang auraient été effacées dans l'appartement de la victime


Impossible de recommencer l’enquête à zéro,  la partie civile a donc récemment décidé de déposer plainte pour dissimulation de preuves car des traces de sang auraient été effacées dans l’appartement de la jeune femme, sans que l’instruction très contestée de l’époque ne l’explique vraiment. 
 
Dans cette affaire sans meurtrier, plusieurs pistes n’ont pas été explorées par le juge de l’époque qui a d'ailleurs été suspendu de ses fonctions. 
Lors du second procès en appel à Paris, son instruction a été très vivement critiquée et la justice calédonienne décrédibilisée : ce qui a conduit en grande partie à l’acquittement du principal suspect.
 
 

Voir le reportage de Nathalie Rougeau dans le journal télévisé de 19H30.