Après plus de huit heures de débats mercredi, le Congrès de Nouvelle-Calédonie a estimé, à une très courte majorité, que les demandes d’autorisations d'exportation de minerai en cours sont compatibles avec le schéma minier voté en 2009.
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27 voix pour, 25 contre et deux abstentions… Les portes de la Chine s’ouvrent pour les mineurs calédoniens, à la faveur du vote du groupe Les Républicains, des élus de l’UCF et de la grande majorité du groupe UC-FLNKS et nationalistes.
27 élus convaincus que ce que le schéma minier n’interdit pas -et de fait autorise- les exportations vers la Chine, convaincus aussi que la survie de plusieurs centaines d’emplois en particulier sur la Côte Est de la Grande Terre dépend de la commercialisation des latérites de basse teneur vers l’Empire du milieu.
Un débat long et technique qui finalement n'a fait que confirmer les positions des uns et des autres. L’UNI-Palika et Calédonie Ensemble ont à nouveau dénoncé une vision de court terme qui va - selon les deux groupes – à l’encontre du principe d’optimisation de la ressource inscrit dans le schéma minier, dans la mesure où alimenter la Chine en minerai de basse teneur lui donnerait un nouvel avantage concurrentiel sur le marché du nickel métal, aux dépens des opérateurs calédoniens.
Au final, il est demandé au gouvernement de Nouvelle-Calédonie d’inscrire les quatre demandes en cours pour la Chine pour un volume total de 1 930 000 tonnes de minerai dans un délai de 15 jours, et de les autoriser pour une durée de 18 mois maximum et pour une teneur inférieure à 1,65 %. C’est bien le gouvernement qui reste seul compétent pour trancher cette question et son président, maître de l’ordre du jour...
Les jeux se sont révélés plus serrés encore pour l’augmentation des exportations vers le Japon, approuvées grâce à la voix prépondérante du président du Congrès, faute de majorité...
Deux contrats, l’un en faveur de MKM, l’autre pour la SLN qui portent sur 10 ans et qui reviendraient à augmenter de plus de la moitié les exportations de nickel contenu vers ce client traditionnel sur la décennie. Cette fois l’UC-FLNKS et Nationalistes a voté le principe dans l’intention d’aider la société Maï en difficultés, mais n’est pas aller jusqu’à valider la durée relativement longue des contrats, qui pourraient à un moment donner aller à l’encontre de la stratégie minière dont le groupe souhaite que la Nouvelle-Calédonie se dote dans les 18 prochains mois.
Le Congrès n’a donc pas défini de critères sur lesquels le gouvernement devra s’appuyer pour examiner ces demandes vers le Japon. Il a toutefois précisé que le contrat de la SLN devait être examiné avant le 30 novembre, et celui de MKM dans les 6 semaines qui suivent le dépôt du dossier complet par le mineur. En effet, cette demande de Maï est associée à l’ouverture de la mine Graziella, dont l’autorisation d’exploitation est à l’instruction du côté de la Province Sud...
27 élus convaincus que ce que le schéma minier n’interdit pas -et de fait autorise- les exportations vers la Chine, convaincus aussi que la survie de plusieurs centaines d’emplois en particulier sur la Côte Est de la Grande Terre dépend de la commercialisation des latérites de basse teneur vers l’Empire du milieu.
Un débat long et technique qui finalement n'a fait que confirmer les positions des uns et des autres. L’UNI-Palika et Calédonie Ensemble ont à nouveau dénoncé une vision de court terme qui va - selon les deux groupes – à l’encontre du principe d’optimisation de la ressource inscrit dans le schéma minier, dans la mesure où alimenter la Chine en minerai de basse teneur lui donnerait un nouvel avantage concurrentiel sur le marché du nickel métal, aux dépens des opérateurs calédoniens.
Au final, il est demandé au gouvernement de Nouvelle-Calédonie d’inscrire les quatre demandes en cours pour la Chine pour un volume total de 1 930 000 tonnes de minerai dans un délai de 15 jours, et de les autoriser pour une durée de 18 mois maximum et pour une teneur inférieure à 1,65 %. C’est bien le gouvernement qui reste seul compétent pour trancher cette question et son président, maître de l’ordre du jour...
Les jeux se sont révélés plus serrés encore pour l’augmentation des exportations vers le Japon, approuvées grâce à la voix prépondérante du président du Congrès, faute de majorité...
Deux contrats, l’un en faveur de MKM, l’autre pour la SLN qui portent sur 10 ans et qui reviendraient à augmenter de plus de la moitié les exportations de nickel contenu vers ce client traditionnel sur la décennie. Cette fois l’UC-FLNKS et Nationalistes a voté le principe dans l’intention d’aider la société Maï en difficultés, mais n’est pas aller jusqu’à valider la durée relativement longue des contrats, qui pourraient à un moment donner aller à l’encontre de la stratégie minière dont le groupe souhaite que la Nouvelle-Calédonie se dote dans les 18 prochains mois.
Le Congrès n’a donc pas défini de critères sur lesquels le gouvernement devra s’appuyer pour examiner ces demandes vers le Japon. Il a toutefois précisé que le contrat de la SLN devait être examiné avant le 30 novembre, et celui de MKM dans les 6 semaines qui suivent le dépôt du dossier complet par le mineur. En effet, cette demande de Maï est associée à l’ouverture de la mine Graziella, dont l’autorisation d’exploitation est à l’instruction du côté de la Province Sud...