A l'approche des fêtes de fin d'année, alors que langoustes et autres produits de la mer fleurissent sur les tables de Nouvelle-Calédonie, certains se lancent dans le braconnage en mer. Une activité cependant fortement contrôlée, surtout à cette période de l'année.
En cette période de fêtes de fin d'année, langoustes, salades de poissons et gratins de fruits de mer sont des mets extrêmement prisés sur le Caillou. Et pour satisfaire aux besoins des consommateurs gourmands, beaucoup de Calédoniens sont tentés par le braconnage en mer.
Mais ce genre d'activité illégale peut coûter très cher. Un plaisancier dont la pêche dépasse 40 kilos de produits de la mer, qui vend ces produits ou qui pratique la pêche sous-marine de nuit peut se retrouver à devoir payer une amende de 2,5 millions de francs.
Pour contrôler le braconnage en mer, un dispositif important et bien rodé est en place, actif sur tous les fronts : sur terre, en mer et même dans les airs, où des gardes nature de la Province Sud effectuent des surveillances à bord d'un hélicoptère. A l'approche de Noël et du Nouvel An, la vigilance est accrue.
"L'objectif, c'est de vérifier que ces bateaux ne fassent pas de la chasse sous-marine de nuit, pour les langoustes en ce moment car c'est bientôt les fêtes", explique Cathy Geoffray, garde nature.
Sur terre aussi, les contrôles vont bon train. Environ 6000 contrôles ont été effectués par les gardes cette année, soit plusieurs centaines de bateaux contrôlés depuis le mois de janvier.
"Les moyens sont assez conséquents sur cette partie relative à la pêche", commente Caroline Groseil, chef du service des gardes nature à la direction de l'environnement de la Province Sud. "On est aussi à peu près à une centaine de procédures liées à la pêche en terme d'infraction, et qui sont des délits traités en ce moment par le parquet."
Retrouvez le reportage en images de Dave Waheo-Hnasson, Claude Lindor et Nicolas Fasquel pour NC1ère :