Le bâtiment va toujours mal et la situation dure depuis cinq ans. La Fédération calédonienne du BTP l’a redit ce lundi. Les professionnels interpellent une nouvelle fois les élus car ils estiment que l’état de leur secteur a atteint un seuil critique.
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En fin d’année dernière, les professionnels du bâtiment étaient déjà descendus dans la rue pour crier leur inquiétude. Rien n’a changé depuis, avec nombre d’indicateurs dans le rouge : carnets de commande, chiffres d’affaire et emplois, salariés ou pas, sont à la baisse.
Le secteur ne cesse de perdre des actifs avec près de 3 000 emplois perdus en quelques années et une menace réelle sur 1 300 nouveaux postes aujourd’hui.
Il faudra sans doute attendre après les élections provinciales pour que les nouveaux élus s’emparent du dossier. Le deuxième secteur économique du pays attend, entre autres, un véritable état des lieux pour quantifier la gravité de la crise et une priorité donnée aux entreprises calédoniennes dans les appels d’offres. En clair, une véritable impulsion politique pour sauver le secteur et ses emplois.
Le secteur ne cesse de perdre des actifs avec près de 3 000 emplois perdus en quelques années et une menace réelle sur 1 300 nouveaux postes aujourd’hui.
« Il y a un problème de confiance »
Et les pouvoirs publics ne rassurent pas les acteurs du BTP explique José Aparisi, le président de la fédération calédonienne du BTP.Obligés de licencier
La morosité touche les constructeurs, les architectes et les bureaux d’études, car il se vend moins de ciment aujourd’hui qu’il y a trente ans. Et même les poids lourds du secteur sont contraints de dégraisser confirme Eric Lafitte, le directeur de la société Arbé.Il faudra sans doute attendre après les élections provinciales pour que les nouveaux élus s’emparent du dossier. Le deuxième secteur économique du pays attend, entre autres, un véritable état des lieux pour quantifier la gravité de la crise et une priorité donnée aux entreprises calédoniennes dans les appels d’offres. En clair, une véritable impulsion politique pour sauver le secteur et ses emplois.