Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Études, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Ludovic auditeur interne dans une entreprise minière.
« La mine représente pour moi l’histoire de notre pays. Je trouve cela flatteur d’en faire partie. » Entre concours de circonstances, parcours sans faute, soif de savoir et attachement à son île, Ludovic s’est construit une belle carrière au sein des plus grandes entreprises minières mondiales.
Bachelier, le Calédonien ne sait pas ce que sera son futur professionnel. Bon élève et soucieux de recevoir une formation complète, il intègre l’EGC à Nouméa, « une très bonne école » indique-t-il. Il s’envole ensuite pour la métropole pour suivre les cours de la SKEMA, la Sup de Co de Lille. Il se spécialise dans la gestion entrepreneuriale et l’analyse de risques. C’est un premier concours de circonstances qui va faire basculer l’avenir du jeune diplômé. Sur les conseils d’une amie, il postule puis est recruté au sein du bureau de conseil de KPMG de Brisbane en tant qu’auditeur pour le compte d’une grande entreprise minière. Il prend tout de suite goût à son métier. S’il doit se déplacer sur site pour analyser, améliorer la productivité, Ludovic aime aussi le contact humain. Ce que le Calédonien apprécie surtout, ce sont les compétences qu’il acquiert à chaque audit. Des ressources humaines à la logistique, en passant par la maintenance, la gestion de contrat ou encore la comptabilité, Ludovic est un expert dans ses domaines. « Je suis là pour apprendre et comprendre ce que les gens font, je suis là pour trouver où l’on peut s’améliorer et faire des recommandations d’amélioration ». Trois ans après ses débuts, un second concours de circonstances fait changer les plans du Calédonien. Au cours d’un voyage autour du monde en 2011, de passage au Canada, il se présente au bureau de KPMG Montréal qui l’embauche dans la foulée. Dès lors, les compétences du jeune homme vont faire mouche. Ludovic est recruté successivement par plusieurs grands groupes internationaux installés au Canada les années suivantes.
En presque dix ans de carrière, Ludovic a travaillé directement ou indirectement pour Vale, Rio Tinto, SNC Lavalin et Glencore. Le Nouméen a visité une trentaine de sites miniers dans le monde dont le Chili, le Kazakhstan, la Colombie, l’Algérie, le Brésil, les Emirats Arabes Unis, et la Nouvelle-Calédonie bien sûr . A chaque fois, le jeune homme prend le même plaisir à découvrir les particularités locales et apprendre de nouvelles choses. « Mon but est d’arriver comme l’enquêteur qu’on ne veut pas voir et partir comme l’enquêteur qu’on hâte de revoir. » Dans cette vie à 100 à l’heure qui l’éloigne plus de la moitié du temps loin de chez lui, Ludovic y trouve son compte. « Ce métier est en adéquation parfaite avec le style de vie que j’aime : très diversifié, où j’apprends quotidiennement ». Mais le Calédonien pense aussi à son avenir et pourquoi pas en Nouvelle-Calédonie. « J’ai envie un jour de faire partie intégrante du développement économique de mon pays et mettre en application l’expérience acquise au service de la mine calédonienne ».
Ludovic explique ce représente la mine en Nouvelle-Calédonie pour lui :
Bachelier, le Calédonien ne sait pas ce que sera son futur professionnel. Bon élève et soucieux de recevoir une formation complète, il intègre l’EGC à Nouméa, « une très bonne école » indique-t-il. Il s’envole ensuite pour la métropole pour suivre les cours de la SKEMA, la Sup de Co de Lille. Il se spécialise dans la gestion entrepreneuriale et l’analyse de risques. C’est un premier concours de circonstances qui va faire basculer l’avenir du jeune diplômé. Sur les conseils d’une amie, il postule puis est recruté au sein du bureau de conseil de KPMG de Brisbane en tant qu’auditeur pour le compte d’une grande entreprise minière. Il prend tout de suite goût à son métier. S’il doit se déplacer sur site pour analyser, améliorer la productivité, Ludovic aime aussi le contact humain. Ce que le Calédonien apprécie surtout, ce sont les compétences qu’il acquiert à chaque audit. Des ressources humaines à la logistique, en passant par la maintenance, la gestion de contrat ou encore la comptabilité, Ludovic est un expert dans ses domaines. « Je suis là pour apprendre et comprendre ce que les gens font, je suis là pour trouver où l’on peut s’améliorer et faire des recommandations d’amélioration ». Trois ans après ses débuts, un second concours de circonstances fait changer les plans du Calédonien. Au cours d’un voyage autour du monde en 2011, de passage au Canada, il se présente au bureau de KPMG Montréal qui l’embauche dans la foulée. Dès lors, les compétences du jeune homme vont faire mouche. Ludovic est recruté successivement par plusieurs grands groupes internationaux installés au Canada les années suivantes.
En presque dix ans de carrière, Ludovic a travaillé directement ou indirectement pour Vale, Rio Tinto, SNC Lavalin et Glencore. Le Nouméen a visité une trentaine de sites miniers dans le monde dont le Chili, le Kazakhstan, la Colombie, l’Algérie, le Brésil, les Emirats Arabes Unis, et la Nouvelle-Calédonie bien sûr . A chaque fois, le jeune homme prend le même plaisir à découvrir les particularités locales et apprendre de nouvelles choses. « Mon but est d’arriver comme l’enquêteur qu’on ne veut pas voir et partir comme l’enquêteur qu’on hâte de revoir. » Dans cette vie à 100 à l’heure qui l’éloigne plus de la moitié du temps loin de chez lui, Ludovic y trouve son compte. « Ce métier est en adéquation parfaite avec le style de vie que j’aime : très diversifié, où j’apprends quotidiennement ». Mais le Calédonien pense aussi à son avenir et pourquoi pas en Nouvelle-Calédonie. « J’ai envie un jour de faire partie intégrante du développement économique de mon pays et mettre en application l’expérience acquise au service de la mine calédonienne ».
Ludovic explique ce représente la mine en Nouvelle-Calédonie pour lui :
Calédoniens ailleurs : Ludovic Helfer, une mine de savoir dotée d’un parcours nickel
par ambre@lefeivre.info