Une campagne de dépistage du RAA, le rhumatisme articulaire aigu se tient dans toutes les écoles jusqu’à la fin de l’année. La campagne a démarré, notamment à l’école Henriette Gervolino où l’équipe de l’agence sanitaire et sociale a procédé au dépistage.
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Une centaine de cas sont dépistés chaque année, dont une cinquantaine d’enfants. Le rhumatisme articulaire aigu qui survient généralement après une infection bactérienne à streptocoque (de type angine) fait actuellement l’objet d’une campagne de dépistage dans les écoles primaires du territoire. Il faut dire que la maladie affecte particulièrement les enfants et les jeunes adultes. Chaque année, près de 4 500 enfants sont dépistés dans toutes les écoles, ce qui représente un taux de 92 % de dépistage.
« Ça consiste à rechercher des anomalies qui pourraient faire évoquer les atteintes cardiaques du rhumatisme articulaire aigu » explique Dominique Choquet, cardiologue.
Ecoutez ses explications au micro de Martine Nollet
1 600 personnes sont en cours de traitement, une maladie qui touche principalement les enfants entre 5 et 15 ans. « Le dépistage du RAA est effectué dans les écoles depuis 2007 » explique Corinne Robillard, infirmière. « Je détaille l’échographie, on parle du coeur, on parle du microbe et on parle de l’hygiène pendant à peu près trois quarts d’heure dans la classe ».
« Elle est toujours présente, peut être à cause de conditions d’hygiène ou des conditions sociales. On est au plus haut niveau d’incidence de cas de pathies rhumatismales dans le Pacifique, plus que l’Australie encore et peut être plus que la Nouvelle-Zélande. Donc l’agence de santé a vraiment besoin de ce dépistage pour éviter des traitements coûteux par la suite » explique le Dr Choquet.
Des traitements coûteux dans le cas d’opérations de chirurgie cardiaque ou alors extrêmement contraignants, dans le cas d’un traitement à la pénicilline tous les mois pendant dix ans. A ce jour, 1600 calédoniens vivent le RAA, dont le suivi médical est pris en charge à 100% par la Cafat.
Le reportage de Loreleï Aubry et Cédric Michaut
Rapide et indolore
Ce lundi, les élèves de CM1 de l’école Gervolino à Nouméa ont été soumis à ce test de dépistage rapide et indolore.« Ça consiste à rechercher des anomalies qui pourraient faire évoquer les atteintes cardiaques du rhumatisme articulaire aigu » explique Dominique Choquet, cardiologue.
Ecoutez ses explications au micro de Martine Nollet
RAA itw Choquet
1 600 personnes sont en cours de traitement, une maladie qui touche principalement les enfants entre 5 et 15 ans. « Le dépistage du RAA est effectué dans les écoles depuis 2007 » explique Corinne Robillard, infirmière. « Je détaille l’échographie, on parle du coeur, on parle du microbe et on parle de l’hygiène pendant à peu près trois quarts d’heure dans la classe ».
Une maladie fréquente en Calédonie
Lors de la dernière campagne de dépistage dans les écoles primaires, 130 enfants avaient été diagnostiquées avec diverses formes d’anomalies avant de faire l’objet d’un suivi. Si le RAA a quasiment disparu d’Europe, la maladie reste pourtant toujours fréquente en Nouvelle-Calédonie, particulièrement chez les moins de 14 ans d’origine océanienne.« Elle est toujours présente, peut être à cause de conditions d’hygiène ou des conditions sociales. On est au plus haut niveau d’incidence de cas de pathies rhumatismales dans le Pacifique, plus que l’Australie encore et peut être plus que la Nouvelle-Zélande. Donc l’agence de santé a vraiment besoin de ce dépistage pour éviter des traitements coûteux par la suite » explique le Dr Choquet.
Des traitements coûteux dans le cas d’opérations de chirurgie cardiaque ou alors extrêmement contraignants, dans le cas d’un traitement à la pénicilline tous les mois pendant dix ans. A ce jour, 1600 calédoniens vivent le RAA, dont le suivi médical est pris en charge à 100% par la Cafat.
Le reportage de Loreleï Aubry et Cédric Michaut