Des meubles, des sculptures, de la vaisselle, des tractopelles, des tourets (ces bobines pour enrouler les câbles)… Mais surtout, la vente de véhicules saisis par les force de l’ordre, et mis en fourrière, qui n’ont pas été récupérés dans les temps par leurs propriétaires. Ils étaient dix-neuf à être vendus au plus offrant mercredi, à Nouméa, sur le parking d'une entreprise. Des enchères qui ont connu une belle affluence.
Dans un état parfois très mauvais
Les marques automobiles ? Volkswagen, Nissan, Renault, Mercedes, Opel, Hyundai, Citroën, Chevrolet, Peugeot, Ford. Le plus ancien véhicule avait vingt-cinq ans. Celui qui a le plus roulé atteignait les 420 000 km. Et certains ne démarraient carrément pas. Auparavant, ces véhicules étaient détruits de façon systématique. Mais depuis mars 2023, le gouvernement a décidé d’autoriser leur cession aux enchères.
Ce n'est pas la première fois qu'on vend des véhicules de la fourrière. Depuis le mois d'avril, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie nous a confié la mission de vendre ces véhicules. Nous en avons eu une centaine pour la première session de l'année.
Xavier Lombardo, commissaire-priseur
Un vieux 4x4 à 61 000F
Une nouveauté qui a déjà fait des adeptes. Cet acheteur vient d'acquérir un vieux Nissan. Mis à prix 40 000 F, il a vu son tarif monter à 61 000 F.
J'ai acheté un Terrano et puis une Clio, pour bien retaper et mettre l'assurance dessus, pour pouvoir ensuite rouler sur la route. Pour que ce soit accessible à tout le monde.
Un acheteur
Chaque année, entre 1 500 et 2 000 véhicules passent par la fourrière. La moitié seulement sont récupérés par leurs propriétaires.