Ne rentre pas qui veut au coeur du centre névralgique de la gestion de l’électricité du pays. Au dernier étage du siège d’Enercal, des opérateurs veillent 24h/24, toute l’année, sur la production, le transport et la distribution du courant électrique.
Concentration maximale et vigilance doublée pour la configuration cyclonique. Depuis leurs écrans, ils surveillent la cinquantaine de points de production de l’électricité. Si une coupure se produit n’importe où en Calédonie, c’est ici que l’alarme sera donnée.
Lorsqu’un arbre tombe sur le réseau électrique par exemple, les informations remontent tout de suite au centre de conduite et l’opérateur peut intervenir en actionnant d’ici, à distance, des disjoncteurs qui sont situés un petit peu partout sur le réseau et ainsi limiter les conséquences. de cet évènement sur l’alimentation des foyers des clients.
Jérémy Ventura, responsable du réseau de transport électrique
Réactivité oblige car le bureau de conduite centralisée régule et oriente le flux électrique en fonction de la production et des besoins. Lorsque les lignes sont à terre, les pylones vrillés ou abattus par les vents, ce sont les équipes de terrain qui prennent alors le relais.
Dès que les conditions météorologiques le permettent, on envoie tous nos agents sur le terrain pour réparer le plus rapidement possible le réseau. Avec une méthodologie qui est quand même importante : s’occuper en priorité des réseaux principaux, c’est ce que l’on appelle le réseau de transport de l’électricité, qui va permettre, une fois réparé, de réalimenter beaucoup de monde, et, dans un second temps, les réseaux secondaires qui rejoignent chaque client.
Jérémy Ventura
Les agents d’Enercal et leurs sous-traitants assurent ce service public dans 25 des 33 communes de Nouvelle-Calédonie, le reste du pays étant confié à EEC. Ce sont eux qui seront les premiers dehors après le passage de la dépression pour relancer la vie de tout un pays.