Il faudra s’y faire, on ne parlera plus du MRCC, place au COSS Nouvelle-Calédonie, le Centre Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage. C’est un dispositif devenu officiel depuis le début de l’année. Pour Nicolas Chomard, le directeur du COSS Nouvelle-Calédonie, "c’est l’aboutissement de toutes les missions qui étaient exercées par le centre. Un MRCC n'est censé faire que de la coordination du sauvetage maritime aux personnes en détresse. Le MRCC devient COSS parce que maintenant, on effectue des missions de surveillance qui nous sont demandées par un arrêté, qui sont donc cadrées et prévues juridiquement".
Un travail d'équipe efficace
Une nouvelle appellation, de nouvelles fonctions, un nouveau logo présentés ce mardi après-midi au Haut-commissaire dont c’était la toute première visite au centre. Louis Le Franc a ainsi pu découvrir le mode de fonctionnement du centre, en place depuis 2016. "C’est assez original d’avoir un dispositif territorial maritime qui est sous la responsabilité du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et un dispositif à l’extérieur qui dépend de l’Etat. Ces mêmes opérateurs interagissent quelques soient les zones pour d’abord sauver les personnes. C’est vraiment l’idéal. Je suis convaincu de l’efficacité du dispositif qui m’a été présenté".
Et Nicolas Chomard d'abonder, "le COSS tout seul n’est rien. C’est bien avec l’aide de l’ensemble des partenaires du centre qu’on arrive à « sauver » 100 personnes par an".
Une activité en hausse constante
Un Haut-commissaire qui a dont pu voir toute la réalité du monde du sauvetage en mer. Par exemple en chiffres, 2022 a été agitée : 307 opérations. Un chiffre en augmentation de 25 % sur 1 an. Une progression qui se confirme d’année en année. "Cette augmentation est maintenant constante depuis 3 années, à la fois du nombre d’opérations de manière globale, tout type d’opération confondu, que ce soit la sauvegarde de la vie humaine en mer ou l’assistance aux navires. Sur certaines, on est sur une augmentation de quasiment + 50% entre 2020 et 2022".
Dans le détail, l'an dernier, 579 personnes ont été concernées par des opérations coordonnées. 95 ont été secourues, 247 ont dû être assistées. Au registre noir, 5 personnes ont été portées disparues et une a été enregistrée comme étant décédée.
Le reportage de Maurice Violton et Gaël Detcheverry :