J-6 avant le référendum du 4 octobre 2020 en Nouvelle-Calédonie. On se penche sur le remboursement des dépenses de campagne. On écoute le témoignage d'un des plus de 34 000 électeurs qui ne pourront pas voter dimanche. Et on va d'un meeting loyaliste à une conférence de presse indépendantiste.
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#Sous
La campagne référendaire officielle se poursuit jusqu’à vendredi, minuit, pour les mouvements politiques qui ont été habilités. Les affiches ont essaimé sur les panneaux et les agendas annoncent encore bien des rendez-vous : happenings, conférences, permanences, réunions publiques, interviews ou meetings de clôture. Mais qui finance ?Réponse avec Malia-Losa Falelavaki :
Référendum 2020, le financement de la campagne
#En campagne
Que le Oui l’emporte ou pas, dimanche, l’Union nationale pour l’indépendance estime que l’accession à la pleine souveraineté a pris un caractère irréversible. Et que la campagne pour le référendum 2020 «risque de produire un résultat très différent du premier», formule un Louis Mapou optimiste.Le reportage de Bernard Lassauce et Laura Schintu :
Et un nouveau zoom sur la communauté wallisienne et futunienne, particulièrement sollicitée en cette fin de campagne référendaire. Après Calédonie ensemble samedi à Nouméa, le groupe des Loyalistes tenait dimanche, à La Foa, une réunion pour le Non.
Le reportage de Bernard Lassauce et Carawiane Carawiane :
#Invitée de la matinale
Après une pause de deux jours, les invités politiques font leur retour, dans le studio de la matinale radio, selon un ordre de passage qui a été tiré au sort. Ce lundi matin, Virginie Ruffenach représentait l'un des groupements des Loyalistes. «Je suis là pour défendre le Non. Nous refusons de nous projeter vers un avenir du Oui», a-t-elle développé.Son entretien avec Charlotte Mestre :Mardi matin, peu après 7 heures, place à Mickaël Forest pour l'UC-FLNKS et Nationalistes.
#Invité du JT
Reprise également des invités politiques dans le journal télévisé. Le tirage au sort fait que c'était lundi le tour de Philipe Dunoyer, pour Calédonie ensemble.Mardi soir, il s'agira de Sonia Backès, pour les Loyalistes.
Hier, Pascal Lamy fraîchement sorti de quatorzaine évoquait le travail de la commission de contrôle qu'il préside. «Chacun a l’expérience du premier référendum qui s’est déroulé de façon tout à fait exemplaire», a-t-il dit à Yvan Avril. «Je pense que les électeurs et les responsable politiques de la Nouvelle-Calédonie ne voudront pas que ça se passe moins bien du point de vue de ce bon déroulement. Nous serons à leurs côtés pour qu’il en soit ainsi.»
#Cartes électorales
La distribution ou l'envoi par courrier des cartes électorales se poursuit cette semaine dans de nombreuses communes. Infos pratiques à retrouver dans cet article mis à jour. Et on rappelle qu'au-delà du symbole, elles ne sont pas obligatoires pour voter !#Parole d'électeur
A Poindimié, Edwin Hiotua a fait le choix de voter Oui à l'indépendance. Chef de projet dans le BTP, âgé de 42 ans, il défend un projet «qui se veut viable, rassembleur et constructif».Par Camille Mosnier :
Dirigeons-nous vers la tribu de Saint-Paul, à Lifou. Hnawang Hnawang, retraité de la Fonction publique territoriale, compte glisser le bulletin Non dans l'urne. Âgé de 69 ans, cet ancien élu, qui a été très actif dans le monde associatif, développe ses arguments et sa vision du dialogue.
Par Clarisse Watue et Carawiane Carawiane :
#Ceux qui ne peuvent pas voter
Plus de 34 000 électeurs inscrits sur la liste générale ne sont pas habilités à participer au référendum.Jean-Luc Leroux fait partie de ces exclus. Pourtant, dit-il, «j'ai vraiment l'impression d'être partie intégrante du paysage».
Par Loreleï Aubry et Cédric Michaut :
#Rendez-vous
Pour suivre au quotidien les dernières infos sur la campagne électorale, notez encore ces rendez-vous sur NC la 1ere :- à 6h30, page spéciale en radio ;
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