Trois jours après la reprise des cours sur l’ensemble du pays, le gouvernement envisage de pérenniser ces nouvelles règles d'hygiène. Du côté des examens, pas de gros changements du calendrier mais des ajustements sont prévus.
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Avec le retour en classe des élèves de la province Nord ce lundi, l’enseignement est de nouveau en ordre de marche à l’échelle du pays. Cette deuxième « rentrée » commune « s’est très bien passée dans le primaire et le secondaire », a assuré Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement en charge de l’enseignement, au point presse de ce jeudi.
Le gouvernement compte profiter de ce retour à un effectif classique pour effectuer, dès la semaine prochaine, un travail d’évaluation pour les élèves qui en auront le plus besoin.
Dans le secondaire, même constat : un taux de présence satisfaisant avec 90 % des élèves présents en moyenne, dans le public et le privé, même si les taux sont un peu moindres pour les filières professionnelles (75 à 80 %).
Si les élèves ont répondu présents aux quatre coins du pays, certains semblent néanmoins « très fatigués car ils se sont couchés tardivement », pendant ces quelques semaines sans école, observe Isabelle Champmoreau, pour qui l’objectif est de les aider à « reprendre un rythme plus propice au travail ».
Depuis la reprise des cours, « l’éducation à ces gestes d’hygiène est devenue centrale dans l’organisation des emplois du temps », précise la membre du gouvernement. « L'école est vraiment le lieu où les préconisations sanitaires doivent etre suivies au plus près et c'est bien dans les établissements scolaires que les élèves vont pouvoir s'habituer à ces gestes d'hygyène et de précaution et ensuite les réinvestir dans leur vie quotidienne et au sein de leurs familles.
L'enjeu educatif en matière sanitaire est devenu vraiment primordial », insiste la membre du gouvernement.
La pratique sportive a également été adaptée pour les élèves : les sports individuels sont désormais privilégiés et les sports de contact comme le judo ou la lutte suspendus.
Le gouvernement a ainsi procédé à quelques ajustements, notamment pour les classes de Première, qui passeront le nouveau baccalauréat en 2021 et intègrent ce processus de contrôle continu. « Nous avons modifié le calendrier des épreuves communes de contrôle continu », indique Isabelle Champmoreau, qui précise que la communication a été faite auprès des familles. La première série, qui devait avoir lieu fin juin, se déroulera finalement fin juillet.
Le gouvernement prévoit de réduire de 2 à 3 semaines la période de stage pour les voies professionnelles et les BTS. « Ça permettra à la fois de rattraper un certain retard qui a pu être pris pendant cette période de coupure, mais aussi d’avoir un travail à faire avec les entreprises pour qu’elles puissent accueillir de nouveau les élèves en stage ».
Peu d'absents à la rentrée
Dans le primaire tout d’abord, les quelque 26 000 élèves des 184 écoles du pays ont repris les cours, avec un taux d’absentéisme relativement faible puisque 95 % des enfants étaient présents dès les premiers jours de la rentrée, soit deux à trois points de moins que d’ordinaire. De rares écoles ont affiché un taux d’absentéisme proche de 10 % qui serait « lié à des problèmes de transport scolaire ou d’intempéries », indique Isabelle Champmoreau, qui signale néanmoins un « retour à la normale depuis mardi ».Le gouvernement compte profiter de ce retour à un effectif classique pour effectuer, dès la semaine prochaine, un travail d’évaluation pour les élèves qui en auront le plus besoin.
Dans le secondaire, même constat : un taux de présence satisfaisant avec 90 % des élèves présents en moyenne, dans le public et le privé, même si les taux sont un peu moindres pour les filières professionnelles (75 à 80 %).
Si les élèves ont répondu présents aux quatre coins du pays, certains semblent néanmoins « très fatigués car ils se sont couchés tardivement », pendant ces quelques semaines sans école, observe Isabelle Champmoreau, pour qui l’objectif est de les aider à « reprendre un rythme plus propice au travail ».
L’hygiène, un enjeu primordial
L’application et le respect des gestes barrière était l’un des plus gros défis de cette rentrée commune. Lavage des mains, sens de circulation dans les établissements et même respect des mesures d’hygiène en général… Il faut tendre vers une « automatisation », voire une « institutionnalisation » de ces gestes, affirme Isabelle Champmoreau.Depuis la reprise des cours, « l’éducation à ces gestes d’hygiène est devenue centrale dans l’organisation des emplois du temps », précise la membre du gouvernement. « L'école est vraiment le lieu où les préconisations sanitaires doivent etre suivies au plus près et c'est bien dans les établissements scolaires que les élèves vont pouvoir s'habituer à ces gestes d'hygyène et de précaution et ensuite les réinvestir dans leur vie quotidienne et au sein de leurs familles.
L'enjeu educatif en matière sanitaire est devenu vraiment primordial », insiste la membre du gouvernement.
La pratique sportive a également été adaptée pour les élèves : les sports individuels sont désormais privilégiés et les sports de contact comme le judo ou la lutte suspendus.
Légère révision du calendrier des examens
Parmi les sujets qui intéressent particulièrement les élèves et leurs familles : les dates d’examen. Le calendrier est maintenu, avec quelques modifications toutefois.Le gouvernement a ainsi procédé à quelques ajustements, notamment pour les classes de Première, qui passeront le nouveau baccalauréat en 2021 et intègrent ce processus de contrôle continu. « Nous avons modifié le calendrier des épreuves communes de contrôle continu », indique Isabelle Champmoreau, qui précise que la communication a été faite auprès des familles. La première série, qui devait avoir lieu fin juin, se déroulera finalement fin juillet.
Des périodes de stages plus courtes
Concernant les stages en entreprises, notamment pour la voie professionnelle et les BTS, l’organisation a été revue, compte tenu des difficultés rencontrées par certaines structures pour l’accueil des stagiaires en cette période de crise sanitaire.Le gouvernement prévoit de réduire de 2 à 3 semaines la période de stage pour les voies professionnelles et les BTS. « Ça permettra à la fois de rattraper un certain retard qui a pu être pris pendant cette période de coupure, mais aussi d’avoir un travail à faire avec les entreprises pour qu’elles puissent accueillir de nouveau les élèves en stage ».