TGC/ Loi compétitivité : des syndicats divisés

Ce jeudi, les élus du Congrès vont examiner les "très polémiques" textes sur la TGC et la loi compétitivité.
Le même jour,  l’Intersyndicale "Vie Chère" a appelé à la grève générale sur tout le territoire pour défendre ces textes.
Mais toutes les organisations n’entendent pas répondre à cet appel.
Voix dissonante
Le premier à faire entendre une voix dissonante de celle de l’intersyndicale, est – ironiquement - le SOENC commerce.
La branche commerce de l’USOENC avance deux arguments :
  •  les différentes tendances politiques s’opposent sur la loi compétitivité et il n’est pas question de soutenir une chapelle plutôt qu’une autre; 
  • cette loi génère de nombreuses inquiétudes chez les salariés.
Evidemment, cette position est celle qui fait le plus de bruit, puisqu’elle ouvre une brèche au sein de l’USOENC.
 
Force Ouvrière
La position de Force Ouvrière, qui a quitté l’intersyndicale « Vie Chère » en 2012, est moins surprenante. FO soutient la TGC, affirmant haut et fort qu’il était temps d’aboutir sur la réforme fiscale. Mais ne soutient pas la loi compétitivité.
« Si les caisses sont vides », explique Firmin Trujillo, le secrétaire général de FO, « on aura moins de marge de manœuvre pour négocier avec les patrons ». En conséquence, FO n’appelle pas à la mobilisation devant le Congrès, le 1er septembre.
 
Solidarité NC
Même son de cloche du côté de Solidarité NC.  « Notre cœur de métier, c’est l’emploi », résume Thierry Mayerau, le secrétaire général du syndicat. « Et quand on n’a ni emploi ni perspectives, la vie est encore plus chère ». Et pour ces trois syndicats, qui se veulent apolitiques, la loi compétitivité et l’agitation qu’elle suscite, sont justement trop politiques.
 
USTKE
L’USTKE doit se prononcer dans la journée sur sa participation – ou non – à la journée de grève générale de jeudi.