Elle s'est battue toute sa vie. D'abord, pour faire partie des meilleures tenniswomen françaises. La lyonnaise y parvient en 1988, Catherine Bonnet intègre le Top 200 mondial et le top 15 tricolore. Mais elle est rapidement stoppée par une hernie discale et des problèmes d'arthrose. Sa carrière prend fin, elle n'a que 23 ans.
Une deuxième partie de vie sur le Caillou
Après ce retrait du tennis professionnel, elle retrouve une seconde vie en Nouvelle-Calédonie. "J'ai eu un coup de foudre en arrivant en Nouvelle-Calédonie. Et je me suis toujours dit que c'était le lieu où je voulais m'installer si j'arrêtais ma carrière". confie t'elle à l'époque.
Sur le territoire, son combat sera pour les autres. Elle aide a l'arbitrage et à la programmation des matchs. La province Sud l'engage pour la promotion du sport, elle couvre les tournois internationaux jeunes, et lance la Kids Cup au club de l'Olympique.
Des médailles aux Jeux du Pacifique
Catherine Bonnet participe aussi aux Jeux du Pacifique. A Tahiti en 1995, elle gagne en simple, en double avec Stéphanie Diluccio et en mixte.
"Mon moins bon souvenir c'est d'avoir perdu à Fidji, j'aurais voulu finir sur une bonne note, j'ai pas pu. C'est la vie, c'est comme ça. Il y a des hauts et des bas. Je n'ai aucun regrets concernant ma carrière et ce que j'ai donné au territoire." disait-elle.
Une sportive autant qu'une femme engagée
Dans les années 90, elle crée une association pour récolter des fonds dans la lutte contre le sida, une cause qui lui tient particulièrement à coeur. En 2018, sa vie bascule quand elle apprend être atteinte d'un cancer du sein. L'éducatrice du Receiving se bat en vain, tout en partageant régulièrement et publiquement son expérience. Elle est finalement emportée par la maladie cinq ans plus tard.