La santé toujours au cœur des décisions politiques. Suite logique de la conférence sociale de samedi, les chefs de groupe ont déposé sur le bureau du Congrès une modification de la délibération du 3 septembre.
Obligation reportée
Les amendes liées au non-respect de cette obligation devaient tomber dès le 31 octobre pour une partie des Calédoniens. Cela ne concernait que certains secteurs comme la santé, les transports ou l’éducation mais aussi les personnes à la santé fragile atteintes de comorbidités.
Mais tout cela va être mis de côté pour deux mois et l’obligation ne sera effective pour cette catégorie de la population qu’à partir du 31 décembre.
Ce choix se base sur deux éléments. Le premier est médical : le taux de vaccination est important, 30% au moment du vote de l’obligation début septembre, 55% aujourd’hui.
Avec 75% des Calédoniens de plus de 12 ans ayant au moins reçu une première dose de vaccin, l’objectif des 85% est atteignable assez rapidement selon les élus du Congrès, cela rend de fait l’obligation moins urgente.
Réponse sociale
Et l’autre facteur est social. Certaines entreprises ne sont pas prêtes pour mettre en place une obligation vaccinale. Le dialogue avec les partenaires sociaux syndicats employés et patronaux samedi a donc pesé sur le choix fait par les élus du Congrès.
À noter que comme pour l’obligation vaccinale début septembre, ce report de deux mois se fait à l’unanimité. La modification est déposée par les quatre chefs de groupe au Congrès UC FLNKS – UNI – AEC et Calédonie ensemble.
Le projet de délibération sera examiné en commission ce vendredi en attendant le vote à une date ultérieure.