La conférence centrale sur la relance économique organisée par le nouveau groupe dirigeant chinois se tiendra du 8 au 10 décembre. Ses décisions orienteront le cours des métaux industriels.
Le prix du nickel a grimpé de plus de 10 % sur la semaine, bien que le dollar soit en hausse. La baisse des prix du pétrole depuis juin soulage un peu la facture énergétique des usines.
Le prix du nickel s'est fortement redressé sur la Bourse des métaux de Londres (LME), mais aussi à Shanghai (SHFE), soutenu par un sentiment positif des marchés lié aux espoirs de réouverture de la Chine, grande consommatrice de métaux de base.
Plusieurs villes chinoises ont encore allégé les règles draconiennes anti-Covid vendredi, le président Xi Jinping faisant valoir que le variant Omicron du virus, moins mortel, permet "plus de souplesse" dans les restrictions.
Cette annonce "constitue la première indication que Pékin pourrait envisager un assouplissement de ses politiques draconiennes de lutte contre le Covid", affirme l'analyste Ricardo Evangelista, d'ActivTrades à l'AFP.
Les analystes de Commerzbank restent cependant "sceptiques quant aux chances de voir le pays s'éloigner significativement de sa politique zéro-Covid dans un avenir proche", et prévoient ainsi un "potentiel de reprise des prix des métaux de base" limité. Vendredi, la Bourse des métaux de Londres (LME) a voulu faire preuve d'optimisme.
Côté prix, le nickel de référence (classe 1), destiné principalement aux batteries électriques, voit la demande progresser. De son côté, l’offre est en légère hausse, a indiqué le négociant Marex Spectron. Les cours sont bien orientés avec une résistance dans la zone des 28 200 dollars puis 31 000 dollars la tonne, toujours selon Marex.
Sur le LME, la tonne de nickel pour livraison dans trois mois s'échangeait à 28 078 dollars vendredi soir (+ 1,73 %) contre 25 752 dollars vendredi dernier. La hausse des cours est de 10,48 % sur la semaine.